Pour la première fois depuis la saison 2019 de Formule 1, Kevin Magnussen va disputer le Grand Prix de France sur le circuit Paul Ricard. Un tracé qui laisse d’ailleurs de bons souvenirs au Danois, puisqu’il y avait terminé sixième de la course au volant de sa Haas F1 en 2018.
"La France propose un circuit assez unique car très plat, il est assez large par endroits et possède de nombreuses zones de dégagement," a déclaré Magnussen.
"C’est assez différent des autres pistes. Nous y avions décroché un bon résultat en 2018 et c’est toujours agréable de retrouver un circuit sur lequel vous avez connu de bonnes expériences par le passé, j’espère donc que ce sera à nouveau le cas cette fois-ci."
"Ca fait maintenant un moment que je n’y ai plus piloté une Formule 1, les EL1 me permettront donc de trouver le rythme et avec toutes ces zones de dégagement, il est possible d’attaquer sans prendre de risque et c’est donc ce que je ferai."
Haas F1 apportera bientôt des évolutions sur sa VF-22, et Magnussen confirme qu’il reste peu de choses à exploiter sur le package actuel.
"Il s’agira probablement de la dernière course, ou de l’unes des dernières, avant l’introduction des nouveautés, nous arrivons donc en quelque sorte à la fin de vie de ce package même si nous continuons d’apprendre de nouvelles choses. Nous trouvons de moins en moins de gains mais nous allons continuer à extraire le maximum de ce que nous avons."
Si les Grands Prix s’enchainent à un rythme très intense cette année, Magnussen s’en satisfait car celui lui permet de progresser sur le plan physique.
"A ce stade, c’est une bonne chose pour moi de disputer un maximum de courses pour ma condition physique. Elle est plutôt bonne désormais, mais dans la voiture il est question à 80% du cou. Toutes ces courses me permettent donc de le renforcer musculairement."