Günther Steiner a reconnu que Haas F1 avait de grandes difficultés avec la production de nouvelles pièces pour sa VF-22, car l’équipe ne s’attendait pas à devoir en produire autant.
Les crashs de Mick Schumacher à Djeddah, Miami et Monaco ont vu l’écurie américaine perdre beaucoup d’argent pour procéder aux réparations.
Après un début de saison en fanfare, durant lequel Kevin Magnussen a totalisé 15 points lors des quatre première courses, Haas F1 n’a marqué aucun point lors des quatre dernières épreuves disputées.
Le Danois ne voyait pas l’arrivée à Miami, Monaco et Bakou, et au Grand Prix d’Espagne, sa voiture était endommagée après une collision avec Lewis Hamilton au premier tour.
La pression est forte sur l’équipe, qui est contrainte de toujours réparer ses monoplaces à temps pour la course suivante. C’est d’autant plus difficile au moment d’aborder un double header, comme c’est le cas cette semaine avec le Grand Prix du Canada qui aura lieu dès ce weekend.
"Pour le moment, le problème est de fabriquer ces pièces car nous sommes très en retard sur la production, parce que nous ne pensions pas avoir à en fabriquer autant," a déclaré Günther Steiner.
"La production est comparable à un goulot d’étranglement en ce moment. Nous essayons donc de rattraper le retard, de rester en vie en quelque sorte."
"Nous avons fait venir par avion un aileron avant supplémentaire le samedi à Bakou afin d’en avoir un de rechange le dimanche, juste un seul, pas deux. C’est donc très difficile."
La pression est forte sur Mick Schumacher
Steiner a également évoqué ses pilotes, à commencer par Kevin Magnussen qui étonne depuis son retour en F1 cette saison.
"Il a beaucoup mûri depuis l’année lorsqu’il n’était plus avec nous. Il fournit beaucoup d’efforts et il est très heureux d’être de retour. De plus, le fait que nous l’ayons appelé et qu’il n’ait pas eu à chercher un baquet l’a mis en confiance, du moins c’est mon avis."
"Tout va bien pour lui en ce moment, il a une famille, toutes ces choses de la vie. Il est détendu tout en étant très concentré."
Les performances du Danois mettent-elles une pression très forte sur Mick Schumacher, qui n’a toujours pas marqué le moindre point en F1 après 29 Grands Prix disputés ?
"Absolument. Nous lui avions dit que nous n’avions aucune attente la saison dernière, c’était une année de transition, nous ne lui avions mis aucune pression."
"Puis arrive la deuxième année, et vous vous dites ’oh, j’ai été bon durant cette première saison’, puis Kevin revient en F1 et marque des points dès sa première course. Il est certain, surtout pour quelqu’un comme Mick qui est encore très jeune, que vous doutez de vous à un moment donné."
"Et chaque pilote peut se dire ’je suis un dur, ça ne m’arriverait jamais’, mais ce n’est pas ainsi."