L’an dernier, Haas F1 n’avait pas apporté d’aileron spécial pour le tracé à faible vitesse de Monza, et cela avait grandement agacé l’Allemand. Cette année, il est impatient de courir car l’équipe s’adapte aux circuits sur lesquels elle va. Cela lui laissera davantage de temps pour profiter de la piste et des fans de Formule 1 italiens.
"Monza est le dernier véritable circuit à grande vitesse de notre calendrier, et c’est toujours spécial car c’est un circuit qui sort du lot. Pour moi, Monza est très spécial, il y a une atmosphère incroyable avec le parc, avec les fans – les Tifosi – et tout le patrimoine et l’histoire qui entourent Monza, c’est vraiment amusant et ça en fait une course spéciale" note Hülkenberg.
Kevin Magnussen aime à penser que Haas pourrait être compétitive en Italie : "C’est une course et un circuit historiques, avec une atmosphère unique. L’ambiance est là avec les Tifosi, des fans ultra passionnés, donc j’ai hâte d’être lancé dans cette course unique que Monza offre avec ses longues lignes droites."
"J’espère que nous serons compétitifs là-bas, notre voiture a été rapide dans les lignes droites. C’est unique parce qu’il y a des virages à grande vitesse et il y a peu d’appui, donc la voiture danse un peu plus et c’est toujours une sensation différente de conduire la voiture à Monza."
"Mécaniquement, il est assez important de très bien régler la voiture pour trouver l’adhérence maximale mais il y a de nouveaux changements sur la piste, en particulier les vibreurs, qui vont être importants car s’ils changent, vous pourrez peut-être les utiliser différemment et cela changera les sensations."
Les nouveaux vibreurs seront "un défi"
Ayao Komatsu, le directeur de l’équipe, explique en quoi les rénovations du circuit vont changer la donne : "Le plus gros défi pour nous à Monza sera les changements de la piste : le resurfaçage, les changements de vibreurs et de dévers. Je pense que la façon dont la voiture pourra franchir les vibreurs en termes de réglages sera une exigence différente cette année."
"Notre plus gros défi sera le fait que ce soit un circuit à faible appui, donc normalement quand on va à Monza, on roule à faible appui, c’est aussi un circuit à fort freinage, donc les pilotes ont vraiment du mal à avoir de la stabilité au freinage. Normalement, c’est ce qu’il faut maîtriser immédiatement, mais cette année, l’équipe et le pilote devront relever le défi d’adapter nos réglages aux nouvelles exigences du circuit."
"Venant de Zandvoort, qui est un circuit à appui maximal, c’est un défi très différent. C’est un circuit où l’on peut dépasser, donc l’importance des qualifications par rapport à la course est également très différente de celle de Zandvoort. Ce sera un énorme défi, mais le même pour tout le monde, et nous l’attendons avec impatience."