Après deux courses européennes qui ont marqué le retour de la Formule 1 sur le Vieux Continent, c’est au Canada que se rend le paddock ce week-end. Günther Steiner, le directeur de Haas F1, est impatient de se rendre à Montréal, une course plus à domicile pour lui que les manches européennes.
"Pour l’équipe, c’est au milieu de la saison européenne, mais pour moi, ce n’est pas vraiment une course sur un autre continent car c’est l’une des plus proches de chez moi" a déclaré l’Italien. "Au Canada, il est difficile de trouver une date où il ne neige pas et qui ne se situe pas au milieu des courses européennes."
"On ne peut pas le faire avant le début des courses en Europe, car il y a toujours un risque qu’il neige encore ou qu’il fasse froid là-bas. Le Grand Prix du Canada est un grand événement, les fans l’apprécient toujours et ils sont très bons là-bas, j’ai vraiment hâte d’y être."
Steiner ne veut pas prédire quelles seront les performances de la VF-23 à Montréal : "Comme toujours cette saison, nous ne savons pas vraiment où nous nous situons, d’une course à l’autre, c’est difficile à prévoir. Nous ne prévoyons pas seulement notre niveau mais nous devons aussi prévoir nos adversaires, car tout est très serré."
"Il y a beaucoup de concurrence à quelques dixièmes près. Nous devons aller à Montréal, faire de notre mieux et travailler sur notre rythme de course, qui n’était pas celui que nous souhaitions en Espagne."
L’opérationnel progresse, notamment aux stands
Haas F1 a progressé dans la performance mais aussi dans l’opérationnel, avec un très bon arrêt au stand à Barcelone. Steiner confirme que comme pour tout, l’équipe met en place de nouvelles stratégies et des personnes différentes qui font progresser le groupe.
"L’année dernière, nous avons passé beaucoup de temps à améliorer nos arrêts au stand, ou à les améliorer à nouveau. Les deux années où nous avons eu des difficultés, nous avons régressé, comme pour tout."
"Nous avons une nouvelle entraîneuse pour notre groupe, Faith Atack-Martin, et elle fait un travail fantastique. Elle est chargée de veiller à ce que l’équipe soit physiquement et mentalement dans une bonne situation."
"Notre chef mécanicien, Toby Brown, motive le groupe du mieux qu’il peut, et notre stratège, Faissal Fdil, qui s’occupe de l’analyse des arrêts au stand et de la pratique des arrêts au stand, fait également beaucoup d’efforts parce qu’on peut perdre beaucoup de temps."
"Normalement, on ne peut pas gagner de temps lors d’un arrêt au stand parce que tout le monde fait du très bon travail, mais on peut en perdre beaucoup. Tout le monde s’améliore, nous avons fait un top 10 à Barcelone avec le huitième arrêt au stand le plus rapide de la course, mais je pense que nous pouvons faire encore mieux."