Romain Grosjean a reconnu ne pas avoir aimé le nouveau tarmac, appliqué par endroits du circuit Paul Ricard pour l’édition 2019 du Grand Prix de France. Le Français n’a pas aimé les brusques changements d’adhérence.
"Oui, le nouveau tarmac n’est pas génial" a-t-il reconnu. "Dès qu’on est sur l’ancien, ça fonctionne, mais la nouvelle surface est très glissante et pas très prévisible, donc on a vu beaucoup de voitures sortir de piste.
"Il y a pas mal de nouveau tarmac sur l’ensemble du circuit, on sent vraiment la différence et il y a une grande différence d’adhérence. Peut-être que ça ira mieux pendant le week-end, mais le tarmac de l’an dernier me manque."
En proie à de grosses difficultés et très frustré à la radio, Grosjean ne cache pas que la journée a été épouvantable : "C’est probablement le pire vendredi de l’année pour nous. Nous avons vu une fuite d’eau ce matin. Ce n’est pas grave quand la voiture est vraiment bien équilibrée et que la base est bonne, mais je pense que c’était loin d’être le cas et ça nous a mis en retard."
"En EL2, j’ai eu un blocage important dès la première tentative. Il n’y a vraiment pas d’explication à cela, il faudra donc analyser ce qu’il s’est passé. Au final, j’ai parcouru cinq tours le matin et utilisé un jeu de pneus l’après-midi."
"C’est vraiment compliqué, surtout que l’équilibre était loin du compte au départ. Mais j’étais bien plus satisfait en fin de journée. Nous sommes allés dans la bonne direction, mais c’est un peu dommage que nous ayons perdu autant de temps en piste et que nous ayons commencé si mal le week-end."
Kevin Magnussen a été un peu plus performant que son équipier et semble satisfait : "Ce fut une assez bonne journée. Il faisait très chaud sur la piste, donc les pneus commençaient à chauffer, mais la voiture semblait bien fonctionner, quel que soit le niveau de carburant."
"C’est donc encourageant, et nous allons essayer d’en tirer parti, d’apprendre pourquoi c’est le cas aujourd’hui et de faire en sorte que cela fonctionne aussi le dimanche. Nous sommes dans la course, mais c’est sur le rythme que nous nous concentrons vraiment."