Selon Mika Häkkinen, Daniel Ricciardo aura des difficultés à retrouver un volant en F1. Le double champion du monde note qu’il n’est jamais revenu de son année sabbatique, alors que sa cote était plus élevée que celle de l’Australien ne l’est actuellement dans le paddock.
"J’ai quitté la Formule 1 en 2001. J’étais deux fois champion du monde, et j’ai eu la chance de prendre une année sabbatique" a expliqué Hakkinen à Top Gear. "Il quitte la Formule 1 malheureusement lorsqu’il est mis à la porte."
"Donc, si vous prenez une année sabbatique et que vous voulez revenir, comment pouvez-vous prouver que vous pouvez être meilleur ? Comment pouvez-vous prouver que vous êtes un pilote plus rapide que jamais ? Il y a une jeune génération, des débutants qui arrivent en Formule 1 : pouvez-vous prouver que vous êtes plus rapide qu’eux ?"
"Je dois m’excuser, j’ai l’air négatif. Mais c’est la réalité. Et c’est une situation très difficile pour lui. Mais je pense que tout le monde dans ce paddock l’aime bien. C’est une personne très gentille, avec un grand sens de l’humour. Les fans l’aiment bien. Mais malheureusement, les équipes comme McLaren veulent avoir un gagnant."
Accepter "une réalité" cruelle
Le palmarès très correct de Ricciardo ne pèsera pas lourd face à son bilan contre Lando Norris, juge le Finlandais : "Mais vous avez toujours la possibilité de comparer, et cette comparaison avec Lando n’a pas été fructueuse. Un dixième, deux dixièmes, je peux vivre avec ça."
"Mais si vous êtes plus que ça, alors ce n’est pas bon pour le développement de la voiture. Et si vous êtes plus que ça derrière votre coéquipier, alors cela nécessite un autre type de développement pour la voiture. Et ce développement n’est pas bon pour l’équipe."
Häkkinen assure qu’il est impossible de comparer les retours de Fernando Alonso et Kimi Räikkönen en 2012 et 2021, puisqu’ils avaient choisi de quitter la F1 et ont choisi d’y revenir.
"C’est plus facile pour eux parce qu’ils ont choisi de partir. Ce sont des champions du monde. La réponse est très simple... même si ça semble horrible ! J’ai l’impression de dire de mauvaises choses. C’est juste une réalité. C’est ce business. C’est juste qu’il n’y a pas de pitié."