Lewis Hamilton a expliqué pourquoi il est monté à la tour de contrôle de la direction de course pendant le drapeau rouge qui a arrêté temporairement le déroulement du Grand Prix d’Italie.
Juste avant l’interruption, le Britannique est entré dans la voie des stands pour changer de pneus afin de profiter de la voiture de sécurité, tout comme Antonio Giovinazzi. Mais les deux équipes n’ont pas vu que la voie des stands avait été décrétée comme fermée par la FIA afin de laisser le temps aux commissaires de piste de ramener la voiture de Kevin Magnussen, à l’arrêt en bord de piste.
Pour cette infraction, c’est la pire sanction en course possible (à part une disqualification immédiate) : 10 secondes de stop and go.
"Je viens de finir le debriefing, j’ai parlé à l’équipe - ils n’avaient pas de vidéo - et je voulais juste voir ce qui avait été manqué, car j’aurais pu jurer à l’entrée de la voie des stands qu’il n’y avait pas de feu rouge," explique Hamilton.
"C’est aussi ce que j’ai pensé pendant le drapeau rouge. Mais je ne suis pas monté pour aller voir Michael (Masi, le directeur de course) comme Toto l’a dit mais c’était pour voir les autres commissaires, ceux qui prennent les décisions pour les pénalités."
"Ils m’ont juste rapidement montré le panneau lumineux, et il y avait deux panneaux avec un X dessus. En fait, je ne les ai pas vus, car je regardais ailleurs. Ensuite, il n’y avait pas vraiment grand-chose à faire pour moi, alors je suis juste parti, je me suis changé, et c’est finalement pourquoi je suis arrivé un peu au dernier moment pour la reprise de la course."
Hamilton accepte sa pénalité donc mais questionne toujours l’action de la direction de course de rapatrier la Haas de Magnussen dans les stands alors qu’il y avait un dégagement juste derrière le rail.
"Oui, je ne suis pas certain de leur raison. Pourquoi donc l’ont-ils poussé jusque-là ? On m’a dit que la zone de stockage est trop petite mais je ne comprends pas. Ce n’était pas nécessaire, pas tant qu’il y a besoin de la place pour deux voitures."