Lewis Hamilton a été à l’origine d’un moment de reconnaissance des inégalités et violences policières aux Etats-Unis dimanche dernier en Autriche avant la course, mais le Britannique assure que ça ne le perturbe pas dans son pilotage, après un premier week-end souvent qualifié de brouillon à Spielberg.
"Je n’ai pas l’impression d’avoir besoin de me recentrer" a répondu Hamilton. "Si vous regardez la course, elle a été solide. Je dois faire un meilleur travail pendant le week-end, mais je ne dirais pas que j’ai été distrait par quoi que ce soit."
"Je continue à rester concentré comme avant. Je reste concentré à la fois sur la lutte sportive dans le but de remporter le championnat, et à la fois dans la lutte pour la liberté et pour les droits de l’homme."
Et le Britannique a expliqué que les contraintes de temps lui dicteraient s’il s’agenouille à nouveau avant le Grand Prix de Styrie de ce week-end. Il a été heureux de voir les mécaniciens de Red Bull le suivre dans sa démarche dimanche et aimerait pouvoir en faire de même, mais ne veut pas devoir le faire pendant l’hymne autrichien.
"Ce week-end, je ne pense pas que nous ferons la même chose avant l’hymne national, je ne pense pas que nous aurons le temps. Je ne crois pas qu’il y aura un temps mort, et je ne veux pas m’agenouiller pendant l’hymne."
"C’était vraiment encourageant de voir au moins une des équipes s’agenouiller, je crois que c’était Red Bull, et j’ai trouvé ça génial. Donc, si nous avons le temps, il y a peut-être quelque chose à faire avec mon équipe. C’est juste une question de temps et il n’y a pas beaucoup de temps avant la course."
"Pour les personnes de couleur, il est important de prendre le temps, et que ça ne s’arrête pas juste après. Nous devons continuer à nous exprimer, nous devons continuer à utiliser ce moment pour sensibiliser les gens et essayer de faire changer les choses. Cela ne va pas disparaître de sitôt. Je ferai tout mon possible."