Red Bull a remporté 14 des 15 derniers Grands Prix de F1. La question se pose dès lors : comment faire pour que la concurrence puisse se rapprocher ? Laisser faire l’évolution naturelle des monoplaces et des évolutions ? Ou bien, prendre des mesures plus drastiques en changement le règlement ?
Le public ne risque-t-il pas d’ailleurs d’un peu se lasser de la domination de Red Bull ? C’est peut-être la crainte de la F1 avant le Grand Prix de Miami (qui n’était pas à guichets fermés encore il y a quelques jours).
Du côté des pilotes, dans une Mercedes qui ne peut viser les victoires, Lewis Hamilton s’ennuie-t-il aussi ? Comprendrait-il la lassitude des fans ?
« Ce n’est pas mon travail de convaincre les gens de regarder un sport. »
« Je veux dire, je ne le regarde pas. Ce n’est pas ennuyeux pour moi. Je me mets au défi chaque jour en essayant de revenir aux premières places. Ce n’est donc pas ennuyeux de mon point de vue. »
« Mais en tant que fan de course automobile, je peux comprendre qu’il n’y ait pas autant de compétition que ce à quoi ils sont habitués avec la NFL et la NBA. Ce n’est pas ce n’est pas de mon fait. »
« La F1 doit faire mieux en tant que sport. Ils ont déjà essayé de rapprocher les équipes, mais cela ne semble jamais fonctionner. Tout ce que je peux dire, c’est que nous travaillons aussi dur que possible pour nous rapprocher et leur donner un peu plus d’excitation. »
Et Lewis Hamilton de lancer une idée qui va sûrement plaire à Milton Keynes : et si la F1 cherchait à ’adapter’ le règlement afin de rapprocher davantage la concurrence ?
« C’est une bonne chose que nous essayions de nouvelles choses. Je pense qu’il est important que nous continuions à aller de l’avant et à évoluer. La technologie a évolué. Il est simplement regrettable que nous de voir toujours le même type d’écart entre les équipes. »
« Je ne sais pas quelle est la solution pour l’avenir, mais nous allons devoir continuer à adapter ces règlements, sinon la situation pourrait rester la même pendant des années. Jusqu’en 2026 [année du nouveau règlement]. Si nous ne faisons pas un meilleur travail, ce que nous nous efforçons de faire. »
Pour autant, Lewis Hamilton apprécie la génération de voitures actuelle... depuis que sa Mercedes ne rebondit plus.
« J’aime les voitures sans les rebonds. Elles sont un peu lourdes, je ne dirais pas qu’alourdir les voitures est une bonne idée. C’est à peu près tout. »
Leclerc et Russell feront tout pour rattraper Red Bull
Chez Ferrari, Charles Leclerc estime-t-il aussi que les fans auraient quelques raisons de se sentir un peu lassés par la domination actuelle de Red Bull ?
« Je vais faire de mon mieux pour ne pas rendre les choses ennuyeuses, mais à la fin, c’est un sport. C’est comme dans tous les sports, parfois une équipe est simplement meilleure que les autres et en ce moment c’est le cas de Red Bull. »
« Nous travaillons d’arrache-pied, comme tout le monde, pour essayer de combler l’écart avec les Red Bull. de rattraper l’écart. Je pense que sur un tour, nous pouvons peut-être les défier. En course, ce sera plus difficile, mais s’il y a une opportunité, je ferai de mon mieux pour saisir l’occasion, je ferai de mon mieux pour rendre la course plus excitante. »
Le coéquipier de Lewis Hamilton, George Russell, pense-t-il enfin possible de mettre fin à la domination Red Bull cette année ? Ou au moins de gagner une course pour Mercedes, comme l’an dernier ?
« Je suis persuadé que nous ferons des progrès, mais bien sûr, nous voulons de la concurrence. La compétition que nous avons en ce moment entre Ferrari et Aston Martin, à chaque course à laquelle nous participons, tout est très serré. Notre rythme est très proche en course et si c’était la lutte pour la victoire, ce serait probablement l’une des saisons les plus excitantes que nous ayons connues. »
« Et c’est dommage qu’il y ait deux voitures de plus en tête, non ? Alors, oublier ces deux Red Bull et se concentrer de la course pour la 3e place. C’est peut-être un peu plus excitant. »
« Mais oui, c’est un défi. Dans aucun sport, on ne veut voir quelqu’un dominer. On veut qu’il y ait de la compétition et c’est ce que nous voulons tous. Dans un monde idéal, vous avez 20 pilotes et 10 équipes, tous capables de gagner chaque week-end, à condition de faire le bon travail. »