Lewis Hamilton (à gauche sur la photo) et Sebastian Vettel sont les deux pilotes les plus ouverts à critiquer les injustices sociales, l’absence de diversité et d’inclusion, ou encore à parler des problèmes environnementaux liés à notre époque.
Les jeunes pilotes parlent moins de ce type de sujets, et Hamilton comprend que les jeunes pilotes aient peur de prendre des positions décalées par rapport à l’équipe ou la marque qu’ils représentent. C’est pour cela que lui, comme Vettel, essaient de communiquer un maximum dessus.
"D’après mon expérience en tant que pilote, on peut parfois penser ’mon équipe ne voudra pas que je dise ça’, ou ’je ne peux pas être franc parce que l’équipe n’aimera pas ça’, ou ’les sponsors n’aimeront pas ça’. J’espère que le fait d’enfreindre certaines de ces règles invisibles a montré aux autres qu’ils pouvaient le faire" explique Hamilton.
"Ça ne me dérange pas d’être celui qui les enfreint. Et oui, c’est génial de voir Seb s’affirmer. En tant que deux des pilotes les plus âgés, j’espère que cela encouragera certains des plus jeunes pilotes."
Hamilton est heureux de constater, dans le paddock, que les jeunes pilotes s’intéressent aussi à ce type de sujets et cherchent le moyen d’en parler, à l’image de Mick Schumacher (à droite) ou Lando Norris.
"Je parle avec Mick , qui est un garçon adorable, et il dit parfois qu’il ne sait pas tout, et qu’il aimerait être éduqué. Et pareil pour Lando. Je suis donc très fier de la nouvelle génération qui arrive, mais nous pouvons encore les encourager à s’investir davantage et à être plus compréhensifs."
"Quand on est jeune, on ne pense qu’à gagner, on n’a pas le temps de s’occuper de toutes ces choses. On pense qu’on n’a pas le temps, mais en fait on l’a. Et c’est ce que nous devons faire comprendre."