Lewis Hamilton est heureux de son début de saison, mais le Britannique continue d’affirmer que ce n’est pas évident pour lui, ni pour Mercedes, d’atteindre un niveau de perfection à chaque course.
"Chaque week-end, quand nous arrivons, ce sont des défis différents, des circuits différents" explique Hamilton. "Nous avons eu une course solide dans le sud de la France et Montréal était plus compliqué."
"Monaco était un week-end plus difficile, donc il y a eu des hauts et des bas. Nous avons réussi à finir en haut de la hiérarchie, mais on arrive ici sur une des courses les plus dures."
La deuxième évolution du moteur Mercedes a connu trois alertes en deux week-ends et le spectre du double abandon de l’année dernière plane toujours sur Mercedes : "L’an dernier, on a vécu un double abandon donc vous pouvez imaginer que les ingénieurs sont au bord de leur siège, un peu nerveux, car il fait très chaud ici et qu’on est à 700 mètres d’altitude."
"Il n’y a que dix virages, mais la voiture est toujours à la limite en termes de refroidissement, les voitures sont plus larges cette année donc les freins seront pires. Il va falloir ramener la voiture tranquillement à l’arrivée."
Un manque de refroidissement qui pénalise tout autant la performance que la fiabilité : "Ils finissent par ouvrir la voiture pour qu’elle refroidisse et c’est pire pour l’aéro. Donc on perd de la performance, et certaines équipes doivent le faire plus que d’autres."
"Ce sera un week-end intéressant. Je ne sais pas comment ça se passera. Je suis ici pour faire la même chose, donc j’espère qu’on peut rester en tête. Je pense que les Ferrari vont être proches, leur voiture fonctionne différemment sur différentes pistes, donc ce sera intéressant de voir où nous en sommes face à eux. Et Red Bull a été rapide ici l’an dernier, et il sera intéressant de voir comment ils s’en sortent aussi."
Hamilton entame la neuvième manche de l’année avec 36 points d’avance dans le Championnat Pilotes, après avoir remporté six victoires contre deux pour Valtteri Bottas : "Je pense que je m’en sors bien, mais j’ai toujours l’impression que je peux m’améliorer."
"Je pense que l’année dernière, j’ai eu l’impression d’être arrivé à un très bon niveau, mais il faut repartir dans une nouvelle voiture chaque année, et c’est toujours une côte énorme qu’il faut gravir."
Il avoue que les pneus sont loin d’être évidents, même pour lui : "J’ai vraiment eu du mal à comprendre ces pneus. Mais lentement, j’ai commencé à progresser et je suis revenu là où j’étais vers la fin de l’année dernière, à un niveau vraiment confortable. Je me sens mieux au volant que l’an dernier."
"Grâce à l’expérience, vous vous améliorez naturellement chaque année. Je m’efforce d’être au meilleur endroit possible, tant sur le plan de la performance que sur le plan mental et professionnel. C’est toujours un travail à continuer."