Le Grand Prix de Grande-Bretagne nous a offert plusieurs superbes passes d’armes, dont celle entre Charles Leclerc et Lewis Hamilton à la mi-course.
De nouveau, on a vu le pilote Mercedes se battre pour jouer les premières places, au fil d’affrontements roue dans roue. Mais contrairement à l’an dernier, ce n’était pas face à Max Verstappen mais face à Charles Leclerc.
Alors qu’il s’était accroché avec Max Verstappen sur ce même circuit de Silverstone l’an dernier, Lewis Hamilton a au contraire comparé l’attitude en piste du Néerlandais avec celle du Monégasque. Pour lui, il n’y a pas photo.
« Charles a fait du bon travail, quelle belle bataille. C’est un pilote très raisonnable – c’est clairement très différent de ce que j’ai connu l’année dernière. »
« A Copse par exemple, on est passé tous les deux sans problème. Quelle bataille. »
« Nous avons dû avoir un avantage de pneus pour le dépasser. Un week-end vraiment, vraiment incroyable. »
C’était justement à Copse que Lewis Hamilton et Max Verstappen s’étaient accrochés l’an dernier : on aura compris la référence !
Avec une 3e place, Lewis Hamilton peut être à la fois satisfait et déçu. Déçu car sans la voiture de sécurité, il semblait avoir le rythme et la stratégie pour aller devancer les Ferrari... Quel sentiment l’emporte ?
« Pendant un moment, [la victoire en course] était possible, on le sentait. Un tas de choses ont joué contre nous. »
« Le départ... on est monté jusqu’à la troisième place puis ils nous ont remis à la cinquième. Puis j’ai perdu du terrain sur Lando [Norris], alors j’ai passé plusieurs tours à essayer de le dépasser. »
« Ensuite, l’écart était de cinq ou six secondes avec les Ferrari. Mais je faisais des bons temps, je les rattrapais, j’ai fait un bon relais et je me suis dit : Oui, peut-être qu’on peut se battre pour la victoire ici. »
« Mais malheureusement l’écart était trop grand et le pitstop n’était pas très rapide. A la fin, j’ai juste eu du mal avec la chauffe des pneus et j’ai perdu des places sur deux voitures. C’était très difficile aujourd’hui. »