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Hamilton craignait de ne plus jamais ressentir la joie de la victoire en F1

"Il y a eu des moments où j’ai pensé que c’était fini"

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Enfin ! Près de trois ans après son dernier succès en Formule 1, qui remontait au Grand Prix d’Arabie saoudite 2021, Lewis Hamilton a renoué avec la victoire à domicile ce weekend à Silverstone, et de quelle manière.

Et le septuple champion du monde ne s’en cache pas : au milieu de cette longue disette pour un pilote de sa trempe, il en était venu à se demander s’il allait à nouveau ressentir cette douce éphorie de la gagne.

"Absolument. C’est différent des courses précédentes, et en particulier des saisons où l’on enchaîne les victoires. Surtout après ce que nous avons traversé en tant qu’équipe et tout que j’ai personnellement ressenti, le défi constant de se lever du lit chaque jour et de donner le meilleur de soi-même. Et, vous savez, il y a tant de fois où vous avez l’impression que votre meilleure chance n’est pas suffisante. Nous vivons à une époque où la santé mentale est un problème grave. Et je ne vais pas mentir, j’en ai fait l’expérience. Et il y a eu des moments où j’ai pensé que c’était fini, que cela ne se reproduirait plus jamais. Je pense, honnêtement, que je n’ai jamais pleuré après une victoire. C’est sorti de moi. Et c’est un sentiment très, très agréable. J’en suis très, très reconnaissant."

Le pilote Mercedes F1 a vu ses émotions devenir encore plus fortes au moment ses deux parents l’ont pris dans leurs bras avant la cérémonie du podium.

"Oui, c’est vrai, vous savez, mes parents sont venus à une course ici et là. Ma mère était là quand nous avons gagné un championnat. Mon père était là quand nous avons gagné un championnat. C’était toujours à un moment différent de la vie. Le premier championnat du monde, vous savez, était incroyable, mais il était vraiment difficile d’absorber tout cela à l’âge que j’avais. Je pense que ce week-end, je pense que dans la vie, vous savez, vos parents vieillissent, vous savez, nous voyageons tellement. Le temps passé en famille est un défi permanent. Ma nièce et mon neveu grandissent et deviennent de plus en plus mignons. Mais je les ai eus ici ce week-end, et je pense qu’ils ont tous... Nous essayons tous d’être là les uns pour les autres, même à distance. Mais les avoir là et... Je veux dire, je sais que j’ai toujours eu leur soutien, mais pouvoir les voir là et partager cette expérience, ils voulaient assister à ma dernière course, au dernier Grand Prix de Grande-Bretagne avec cette équipe qui a été si incroyable pour nous. Mercedes me soutient depuis que j’ai 13 ans. C’est donc certainement ce qui compte le plus aujourd’hui, de les voir là et de pouvoir partager cette expérience avec eux."

Suite à ce beau succès, le 104e de sa carrière, Lewis Hamilton a-t-il définitivement refermé le chapitre douloureux des deux dernières années, et retrouvé toute la confiance nécessaire pour gagner à nouveau régulièrement ?

"Je pense que seul le temps nous le dira. Ce que je peux dire, c’est que je n’abandonne pas. J’ai l’impression de prendre les bonnes décisions dans ma vie, dans ma façon de me préparer et de gérer mon temps, la décision que j’ai prise, par exemple, pour l’année prochaine, l’engagement que j’ai toujours envers cette équipe et l’amour que j’ai toujours pour cette équipe et l’amour que j’ai toujours pour mon travail. J’aime vraiment, vraiment ce travail. Et il n’y aura jamais rien qui s’en rapproche. Et c’est quelque chose dont je suis incroyablement reconnaissant, d’être parmi ces 20 pilotes au sein de ce grand sport qui vit une période si importante. La bande-annonce du film vient d’être lancée aujourd’hui. J’espère... Honnêtement, quand je suis revenu en 2022, je pensais que j’avais tourné la page. Je sais que ce n’était pas le cas et il m’a fallu beaucoup de temps pour guérir de ce genre de sentiment. Et c’est tout à fait naturel pour quiconque a vécu cette expérience. J’ai continué à essayer de travailler sur moi-même et à trouver la paix intérieure jour après jour."

Cette victoire sera "peut-être la plus spéciale" de sa carrière

Avec autant de succès en carrière, le pilote britannique doit désormais avoir bien du mal à désigner ceux qui l’ont le plus marqué, mais on peut imaginer que celui de ce dimanche gardera une place particulière dans son cœur.

"Eh bien, vous savez, j’ai une très mauvaise mémoire, mais honnêtement, je suis très attaché à vivre dans le présent, et j’ai l’impression... Je n’ai pas l’impression de pouvoir comparer celle-ci à une autre pour moi. J’ai vécu tellement de grands moments et de moments où je ne pensais pas pouvoir gagner, comme lors de ma première victoire au Grand Prix ici en 2008. Je m’étais très mal qualifié, quatrième, mais j’avais l’impression que je n’avais aucune chance de gagner un Grand Prix, et puis il a plu, et évidemment j’ai eu ce grand sentiment. Il y a eu tellement de moments forts. C’est la plus longue période pendant laquelle je n’ai pas gagné, 945 jours. Et l’émotion qui s’est accumulée pendant tout ce temps. Je pense donc que cette course pourrait être l’une des plus spéciales pour moi, si ce n’est la plus spéciale."

Il y a 70 ans, en juillet 1954, Mercedes remportait sa première victoire en Formule 1 au Grand Prix de France grâce à Juan Manue Fangio. Hamilton quittera bien sûr la firme à l’étoile à la fin de l’année pour rejoindre Ferrari, mais il restera évidemment considéré comme l’un des grands pilotes ayant contribué au rayonnement de la marque allemande.

"Eh bien, 1954, je veux dire, quelle voiture ? C’était la W197, peut-être ? (Il s’agit en réalité de la W196s) Je ne me souviens plus de quelle voiture il s’agissait. Mais oui, l’héritage de Mercedes est légendaire. Et j’ai beaucoup de chance d’avoir fait partie de Mercedes au cours des 18 dernières années. En fait, c’est plus que ça, plus de 20 ans, parce qu’ils ont commencé à me soutenir quand j’avais 13 ans. Il est donc évident que toutes les victoires que j’ai remportées en Grand Prix l’ont été avec Mercedes, propulsées par Mercedes, et c’est quelque chose dont je serai toujours reconnaissant d’avoir fait partie."

Mercedes F1 confirme weekend après weekend qu’elle est de retour au premier plan et qu’elle a, pour le moment du moins, distancé Ferrari en termes de performance. De quoi donner des regrets à Hamilton d’avoir signé pour la Scuderia en 2025 ?

"Non. Je pense que lorsque nous avons commencé la saison et que nous avions une voiture qui ne s’approchait pas de Red Bull, par exemple, et que nous n’avions pas l’impression de pouvoir remporter une victoire tout au long de l’année, j’ai eu l’impression que la fin de la saison serait un peu douce-amère, lorsque vous n’avez pas eu quelque chose comme ce weekend. Et le fait que nous nous soyons tous rassemblés, que tout le monde ait fait un travail formidable pour mettre la voiture dans une position où nous nous sentons beaucoup plus à l’aise et où nous changeons vraiment à partir de la base de l’année dernière. Nous ne partons donc pas sur une mauvaise note, mais sur une bonne note, ce qui était notre objectif. Il y a encore un long, très long chemin à parcourir, mais la voiture, en aucun cas, n’est la voiture la plus rapide de la grille en ce moment. Je pense que nous sommes très proches, et je pense qu’avec la prochaine amélioration peut-être, nous serons dans une position encore plus forte pour vraiment, vraiment se battre en première ligne plus régulièrement."

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