Lewis Hamilton a critiqué la manière de faire des managers de pilotes en Formule 1 et estimé qu’il était plus facile de faire confiance à un membre de sa famille.
Lorsqu’il débutait en F1 en 2007 chez McLaren, c’est Anthony Hamilton, le père du Britannique, qui gérait sa carrière. Il se séparait ensuite de son management fin 2012 au moment de rejoindre Mercedes F1.
Selon le septuple champion du monde, qui s’exprimait pour la BBC, il est ainsi préférable de s’en remettre à des proches, car "votre père ou vos parents seront là pour les bonnes raisons, elles sont pures dès le départ. Et ils seront toujours là même si vous ne rencontrez pas le succès."
A l’inverse, il pense que le problème des managers est qu’ils "ne seront pas là si vous ne leur faites pas faire des affaires."
Hamilton, qui était présent aux côtés de jeunes talents britanniques dans l’émission ’We are England’, Lewis Appigayei et Ruben Stanislaus, évoque également un problème plus général de la Formule 1 pour les jeunes qui rêvent d’y accéder : "Notre sport est très coûteux."
"Mais il y a aujourd’hui beaucoup de gens et d’entreprises qui essaient d’améliorer la diversité et l’inclusion. Beaucoup d’entreprises veulent être associées au bon message. Il ne s’agit pas seulement de ce que vous faites sur la piste, mais aussi de la façon dont vous vous présentez. De votre comportement lorsque vous perdez."
"Comme je l’ai dit, il y a un manque de diversité dans les très, très grandes entreprises et organisations, il y a peu de personnes de couleur noire au sein du leadership à tous les niveaux. C’est pourquoi j’ai mis en place la Hamilton Commission afin d’aider les communautés mal desservies à entrer dans notre sport."
"Pourquoi ces personnes ne postulent-elles pas à des emplois, pourquoi ne sont-elles pas formées à l’université ? De même, les personnes d’origine africaine et caribéenne, leurs parents, ne voient personne ici qui leur ressemble et ne se disent pas qu’ils pourraient être moi."