Lewis Hamilton pense avoir « trouvé quelque chose » en ce qui concerne son rythme en qualifications en F1 après une percée au Grand Prix d’Espagne.
A Barcelone c’était seulement la deuxième fois cette année qu’Hamilton devançait George Russell sur la grille
Hamilton a converti sa troisième place sur la grille en premier podium de l’année pour lui alors que Mercedes F1 continue sur sa trajectoire ascendante.
Hamilton est mené 8-2 dans le face-à-face des qualifications contre Russell.
S’adressant aux médias en Autriche, Hamilton a révélé qu’une « énorme quantité d’analyses » a été effectuée pour expliquer ses difficultés le samedi et il pense que cela est simplement dû aux pneus.
"Nous avons fait une percée. Il y a eu une énorme quantité d’analyses. J’ai demandé beaucoup d’informations à l’équipe sur la façon dont nous pouvons nous améliorer, sur nos lacunes. Ce sont simplement les pneus et leur utilisation et ce qui en découle. Il suffit de continuer à améliorer nos processus de séance en séance, en particulier une fois que nous arrivons aux qualifications, les choses changent un peu."
"La voiture est évidemment plus légère, le DRS est beaucoup plus utilisé. Est-ce OK maintenant ? Le temps nous le dira. Mais je crois que nous avons trouvé quelque chose. Maintenant, il faut s’appuyer sur cela."
Hamilton estime également que la maniabilité délicate de sa Mercedes W15 a aggravé ses problèmes en qualifications. Le septuple champion du monde a décrit la Mercedes de cette année comme étant « sur le fil du rasoir ».
"La voiture est sur le fil du rasoir sur le plan aérodynamique. Ce n’est pas aussi facile de trouver un équilibre avec le côté mécanique. L’équilibre aérodynamique de haute à basse vitesse pour obtenir la bonne configuration est difficile."
"La température des pneus et la façon dont vous effectuez vos tours de sortie sont essentielles. Les Ferrari à Montréal n’ont pas réussi à sortir de la Q2 par exemple – cela ne peut être que la température des pneus mais ils ont une bonne voiture, ils ont remporté la course avant cela."
"Cela montre simplement qu’il n’est pas facile de bien faire travailler les pneus, ils sont certainement plus sensibles que dans n’importe quelle autre saison dont je me souviens."