Pour la troisième saison consécutive, Lewis Hamilton affirme que Mercedes F1 n’a toujours pas réussi à éliminer les rebondis de sa Formule 1 dans le contexte de la nouvelle ère de l’effet de sol.
L’équipe a commencé la saison avec de grands espoirs grâce à un nouveau concept de voiture plus proche de celui de Red Bull.
Le septuple champion du monde s’est qualifié 8e en Arabie Saoudite, déclarant que le rebond – le phénomène aérodynamique également connu sous le nom de « marsouinage » – est de retour.
"C’est un énorme défi. Nous avons essayé tous les outils dont nous disposions. Nous ne pouvons pas nous en débarrasser."
"Nous avons tout changé, comme nous l’avons fait en 2023. C’est frustrant de penser que cela continue et que nous nous battons encore avec ça, car je pense que nous avons un bon package."
"Nous avons une bonne voiture en dehors des rebonds. Si l’on enlève cela, la voiture est vraiment bien meilleure que l’année dernière dans tous les domaines. C’est juste que cela nous cause vraiment de très gros problèmes."
"Dans les deuxième et troisième secteurs, nous pouvons être plus proches dans certains virages et dans tous les autres virages, dans la première section, c’est la même chose que l’année dernière."
Le patron de l’équipe, Toto Wolff, a déclaré que George Russell était moins affecté dans la voiture sœur.
"Lewis a essayé de plus en plus d’appuis pour voir ce que cela donnerait et les rebonds ont un peu augmenté. Et quand vous n’avez pas confiance dans les virages à grande vitesse, vous manquez de vitesse."
"C’est notre point faible. Dans les virages 6, 7 et 8, nous n’avons tout simplement pas assez de vitesse."
Hamilton confirme : "Quand je vois Max (Verstappen) traverser ces virages, sa Red Bull est stable. Nous devons le faire aussi. Nous avons cela depuis trois ans maintenant."
"J’avais vraiment eu du mal avec la voiture dès jeudi, puis en EL3, j’étais beaucoup plus satisfait de la voiture avec un aileron plus grand, je perdais deux dixièmes dans la ligne droite mais j’ai retrouvé un peu de stabilité et j’étais beaucoup plus heureux."
"Je pensais que nous allions conserver cela en qualifications, mais malheureusement, les rebonds sont toujours là et il est très difficile de survivre au premier secteur. C’est pourquoi nous sommes si lents au final."