Interrogé à quelques dizaines de minutes de son premier roulage au volant de la Mercedes W11, Lewis Hamilton s’est montré très impatient et ravi de reprendre le volant pour sa huitième saison chez Mercedes.
"Oui je rentre dans mon baquet, c’est un début" plaisante le Britannique avant de rappeler qu’il pilote pour Mercedes, via McLaren, depuis 20 ans. "C’est incroyable, je me rappelle est arrivé en 1998 [dans la famille Mercedes], au Luxembourg, où l’on faisait Stars and Cars."
"Je regardais courir les pilotes, il y avait Mika [Häkkinen] et David [Coulthard, puis ensuite [Juan Pablo] Montoya, c’étaient des gars que je regardais à la télé et j’essayais de faire la même chose. J’ai pu voir ensuite la croissance de Mercedes et participer dans cette équipe. Je me sens comme dans une famille."
Il assure ne pas sentir la pression pour le moment, alors que le premier roulage de la W11 va seulement être effectué : "J’ai lu que Max Verstappen a dit que je n’étais pas Dieu. Cela me fait rire, s’il cherchait à me mettre la pression. A ce moment de l’année, on ne ressent pas de la pression. On s’amuse, on travaille mais on prend du plaisir."
"Les gars ont travaillé très dur et on n’est que deux à pouvoir piloter la voiture, et il leur a fallu des mois pour construire cette voiture, et on va pouvoir lui dégourdir les pattes."
Il confirme garder un enthousiasme intact cette année à l’idée d’aller chercher des succès : "Je me rappelle de la première fois que j’ai piloté une F1, c’était ici à Silverstone, et c’était incroyable de voir comment c’était fait, l’attention qui était portée. Et chaque année, c’est incroyable de revenir et de voir ces gens travailler, préparer la voiture et vous en laisser le contrôle, c’est un privilège."
"C’est ma huitième année avec l’équipe mais l’enthousiasme est le même chaque année, tout le monde est très motivé, et c’est impressionnant avec tout le succès qu’on a eu, il serait facile de se reposer sur nos lauriers. Mais il y a énormément de travail accompli pour que l’on puisse réussir, et tout le monde se sent prêt."