Après le fiasco de la Hongrie où la lutte contre le racisme avait été survolée en l’espace de quelques secondes, la F1 a fait en sorte qu’un message soit délivré dans les haut-parleurs du circuit et que les pilotes puissent se placer sur la grille, le temps d’exprimer cela par un moment de silence.
"C’était vraiment génial de voir tout le monde présent et que chacun réalise ’ok, on n’en a pas fait assez, cherchons comment faire mieux et comment faire en sorte que ce sport semble aussi professionnel qu’il doit l’être’. C’était une bonne étape et j’espère que nous allons continuer" a déclaré Hamilton.
"En arrière-plan, la chose la plus importante est de suivre les plans pour vraiment nous assurer que nous faisons tout pour l’égalité au sein de notre sport, afin que nous puissions motiver et encourager d’autres entreprises et d’autres sports à suivre dans la même direction."
Alors qu’ils avaient été six à ne pas mettre un genou à terre en Autriche - le signe de la lutte contre le racisme - ils ont été sept en Grande-Bretagne, Kevin Magnussen rejoignant Antonio Giovinazzi, Daniil Kvyat, Charles Leclerc, Kimi Räikkönen, Carlos Sainz et Max Verstappen.
"Je ne soutiens pas entièrement ce pour quoi se bat l’organisation Black Lives Matter" a expliqué le Danois dans le journal Algemeen Dagblad. "Je suis contre le racisme et je pense que ça devrait s’arrêter, c’est pour ça que je m’agenouillais au départ. Mais je pense que toute personne peut montrer ses pensées de la manière dont elle veut les exprimer."
Le champion du monde 1996, Damon Hill, pense toutefois que Hamilton ne sera pas soutenu éternellement à ce sujet, comme il l’explique auprès de PA Sport : "Les gens n’aiment pas qu’on leur dise quoi faire. On ne veut pas user la compassion des gens, donc ce sera un défi de continuer à brandir le drapeau pour la cause de Lewis. Peut-être qu’il va devoir le faire tout seul et avancer."