Lewis Hamilton explique qu’il a créé la Commission Hamilton, luttant pour la diversité en F1, parce qu’il a eu l’impression que son arrivée en tant que pilote noir n’a rien changé sur l’inclusion des personnes de couleur et des minorités au plus haut niveau.
"Lorsque nous sommes arrivés en F1, nous pensions avoir brisé le moule et nous pensions que cela changerait les choses" se souvient Hamilton au sujet de lui et son père. "Mais ce n’était pas suffisant et c’est pourquoi j’ai créé la Commission Hamilton, car je savais que personne d’autre ne voulait faire ce travail."
"Il n’y a pas eu de changement jusqu’en 2021, ou du moins ces deux dernières années où l’on commence à voir des changements. Avant cela, j’étais un solitaire et je ne pouvais pas parler de ce sujet, car j’étais juste le seul homme noir. C’était un chemin difficile, étroit et très solitaire."
"Beaucoup pensent qu’ils n’ont pas de voix"
Hamilton veut être le porte-parole de ceux à qui ont n’offre pas de représentation : "J’ai le sentiment d’être le représentant de tous ceux qui ont l’impression de ne pas avoir de voix."
"Il y a beaucoup de gens qui pensent qu’ils n’ont pas de voix et qui regardent le sport et pensent qu’il n’est pas pour eux. Je ne dirais pas que je les représente, mais j’espère que si c’est le cas, je le fais de manière positive."
Il rappelle une nouvelle fois l’objectif de sa commission, qui vise à recruter des ingénieurs et ingénieures venant de milieux défavorisés : "Il ne s’agit pas de trouver le prochain pilote noir, car ce sera toujours un sport coûteux et je ne peux rien faire pour changer cela."
"Il s’agit des milliers d’autres emplois en arrière-plan. Le sport devrait être ouvert à tous, quelle que soit votre race ou votre sexe. Dans dix ans, nous verrons un sport bien différent, car je m’en assurerai."