La Formule 1 a annoncé à Abu Dhabi la création de son propre championnat féminin, indépendant de la FIA - pour l’instant.
Baptisée F1 Academy, cette initiative doit permet d’accroître la participation féminine en monoplace, sur des voitures de type Formule 4 gérées par des équipes évoluant en F2 et F3. 21 courses (7 manches de 3 courses) sont prévues dès 2023, dont l’une au moins dans le cadre d’un Grand Prix F1.
Pour deux champions du monde dans le paddock, à commencer par Lewis Hamilton, il faudrait que la F1 s’attaque plutôt au problème dès la racine : le karting.
"Je ne me suis pas plongé profondément encore dans le concept de cette Académie, mais il y a au moins la reconnaissance que quelque chose doit être fait."
"S’il y avait vraiment des recherches sur les raisons pour lesquelles il y a un tel manque de femmes qui veulent faire du sport auto et qui en ont surtout l’opportunité, vous devriez probablement remonter au karting et découvrir qu’il n’y a pas de karts égaux. Elles ont souvent un moins bon matériel. Juste d’après ma propre expérience, dans les années où j’ai couru, il n’y avait peut-être que deux ou trois filles dans toute ma carrière de karting, de huit à 16 ans."
"Nous devons créer des environnements plus inclusifs et résoudre les problèmes d’inclusivité jusqu’au karting. Nous pourrions alors avoir un plus grand nombre de jeunes femmes qui arrivent."
Pour Fernando Alonso, "je pense que c’est la voie à suivre, c’est une bonne initiative."
"Il existe de nombreux scénarios différents sur la façon dont les femmes peuvent être initiées au sport auto, mais comme le dit Lewis nous devons les traiter très naturellement dès leur plus jeune âge."
"Pour les filles qui ont un passion pour le sport automobile, nous devons essayer de leur fournir les meilleures installations et matériels possibles pour le karting chaque fois que cela est nécessaire."