Mercedes F1 aborde la 4e manche de la saison à Suzuka sur un nouveau circuit rapide, très exigeant en termes de vitesses dans les virages, là où la W15 se révèle encore très inconstante.
Lewis Hamilton, qui était très frustré après Melbourne à cause de ce yo-yo de performance qui continue, est-il optimiste ? Le potentiel peut-il enfin être débloqué ?
"Je suis plus optimiste avec cette voiture oui. Lors des premières courses, on a eu des petits moments où la voiture était bonne, on avait du rythme puis ça disparaissait. Il y a de la performance, on doit juste travailler pour rendre la voiture plus constante et plus facile à piloter."
Hamilton admet avoir pris du temps pour déconnecter entre l’Australie et le Japon.
"Si vous vous restez bloqué sur les moments difficiles, vous n’allez que dans un sens. Je pense que c’est bien de pouvoir débrancher, se relancer et remettre ses objectifs à plat pour avancer. J’ai d’autres choses à penser, mais ce qui me tient éveillé la nuit, c’est ce que je peux faire pour gagner."
"Que puis-je faire de différent ? Que puis-je faire de mieux dans la voiture ? Comment puis-je progresser en qualifications ? Que puis-je faire de mieux pour l’équipe ? Quels réglages différents pouvons-nous trouver ? Mais nous restons unis, tout le monde travaille très dur et l’on va continuer."
Les performances de la W15 fluctuant d’une course à l’autre, parfois d’une séance à l’autre, dans quelle mesure son équipier, George Russell est-il confiant à Suzuka ?
"C’est évidemment encore le début de la saison. Je pense qu’il y a une tendance claire, où nous connaissons nos points forts dans la voiture, nos faiblesses. Je suis définitivement plus performant dans les virages à basse vitesse, en difficulté dans les virages à grande vitesse. Et il y en a plus à Djeddah, plus à Melbourne, plus à Suzuka, vous savez, ce sont les circuits les plus rapides de la saison. Il y a encore beaucoup à comprendre. Donc, comme je l’ai dit, nous savons que nous ne sommes pas encore là où nous voulons être, mais tout le monde travaille très dur pour, vous savez, améliorer la corrélation, se rapprocher un peu plus de ce que nous voyons à l’usine, dans le simulateur et retrouver nos performances."
Russell est un des rares pilotes à être rentré en Europe et a justement travaillé dans le simulateur après Melbourne. A-t-il fait des percées avec son équipe ?
"A chaque fois que vous revenez d’une course, vous comprenez mieux les choses. Il n’y aura jamais de solution miracle pour aucune équipe. Vous voulez trouver de grandes percées. Vous voulez trouver de gros gains. Mais c’est rare que cela se produise de nos jours en Formule 1. Le niveau est tellement élevé. Tout le monde avance, mais nous sommes convaincus que nous allons faire un pas de plus dans la bonne direction. Est-ce que cela suffira est une autre question, mais comme nous l’avons dit, la saison n’en est qu’à ses débuts."