Sur les réseaux sociaux, ces dernières semaines, Lewis Hamilton a posté de nombreux messages appelant la communauté internationale, et en premier lieu ses fans, à en faire plus pour l’environnement. Ces appels ont relancé le débat sur la responsabilité politique et sociale des pilotes de F1, qui sont suivis voire adulés par des millions de personnes tout autour du monde.
Lewis Hamilton se sent-il ainsi investi d’une quelconque responsabilité ? Se définirait-il comme une personnalité politique ?
« Je ne pense pas que je suis quelqu’un de particulièrement politique. Je regarde les informations autant que je peux. Je trouve que c’est très intéressant de regarder ce qui arrive tout autour du monde. La période que nous vivons est effrayante, pour nous tous. Il y a tant de discussions, tant de discours prononcés par tous les gouvernements de la planète ; et il ne semble pas y avoir beaucoup de solutions. Ou les gouvernements ne semblent pas arriver avec beaucoup de solutions. Donc oui, c’est vraiment ennuyeux, mais individuellement, nous ne pouvons pas y faire grand-chose. Il faut juste essayer de se comporter un peu mieux dans notre propre bulle. »
« Et si vous avez une plateforme comme mes réseaux sociaux, il faut essayer de diffuser le message et un peu de positivité. Mais je ne soutiens aucun parti en particulier. »
Sebastian Vettel, lui aussi, souhaite s’éloigner de la politique politicienne pour se concentrer sur des causes plus larges et globales.
« Ce n’est pas si important de savoir quel parti vous voulez soutenir, quand vous parlez de faire des efforts pour l’environnement, la planète. Donc je pense que la politique, en un sens, a échoué par le passé, et pour le moment nous avons vu, dans différents domaines, que la situation est critique. Et j’espère que nous arriverons à agir, ensemble, pour trouver des solutions qui pourront aider notre planète, pour régler d’autres problèmes que nous devons régler ensemble, comme êtres humains. »
« A cet égard, je soutiens les efforts pour la planète ; le changement est en cours. C’est à nous de l’embrasser plutôt que de l’ignorer, avant que ce soit trop tard. »