L’ancien directeur de la communication de Ferrari, Alberto Antonini, pense que le fait que les deux réunions entre le PDG de Ferrari, John Elkann, et Lewis Hamilton aient été rendues publiques n’est pas un hasard.
"A une époque, il y avait des discussions au sujet de Ferrari, qui était sur le marché pour remplacer Kimi Räikkönen" explique Antonini.
"Peut-être que ça se serait produit si ça avait transpiré dans les médias, mais rien ne s’est passé. Et ce n’était que Nico Rosberg comme je l’ai dit (voir notre information parue hier, ndlr)."
"Dans le passé, j’ai même vu Toto Wolff à Maranello, et nous sommes allés dîner, pas seulement lui et moi. Mais il n’y avait pas une ligne dans les médias à ce sujet lors des jours qui ont suivi."
"Quand vous voulez garder une réunion secrète, vous le pouvez, normalement. Donc s’il y a eu des rumeurs de non pas un, mais deux contacts entre Elkann et Hamilton, c’est parce que quelqu’un était intéressé à l’idée qu’elles sortent."
Mais selon l’Italien, ce n’est pas du côté de la Scuderia que les fuites proviennent : "Ce n’était certainement pas Ferrari, après que le management a passé un an avec une patate chaude dans les mains. Ils ont une autre année avec le même duo de pilotes, et il semble déstabilisant de fuiter des rumeurs de leur intérêt pour Hamilton."
"La rumeur vient certainement de quelqu’un pour qui c’est pratique. Certains penseront que pour Lewis, ça serait le point de départ de la guerre pour renouveler son contrat Mercedes. Mais je vois davantage ça comme un moyen pour Lewis et Toto de convaincre leur boss à Stuttgart de ne pas quitter la F1."