Lewis Hamilton a connu une relation envenimée avec Nico Rosberg entre 2014 et 2016, et le Britannique est heureux de ne pas avoir reproduit cela avec Valtteri Bottas. Si l’on peut imaginer que les lacunes du Finlandais face au septuple champion du monde ont aidé à conserver une ambiance positive, Hamilton pense que c’est aussi dû à son rôle au sein de l’équipe.
"Je dirais que j’ai naturellement grandi au fil du temps, j’ai appris de plus en plus à jouer pour l’équipe et à être un leader dans l’équipe. Je ne pense vraiment pas avoir changé ma façon de travailler [depuis 2016]" note-t-il.
"Je pense que nous avons vraiment un bon respect mutuel. Quand il gagne, il sait qu’il l’a fait en travaillant vraiment dur, et si ce n’est pas le cas, il sait qu’il doit juste travailler plus dur la fois suivante."
Lui et Bottas sont ouverts à la discussion, ce qui aide également à accepter l’issue des courses pour l’un et l’autre : "Nous continuons à travailler sur notre relation en coulisses, à la fois comme collègues et comme concurrents, et nous ne laissons pas ce qui s’est passé sur la piste s’infiltrer lorsque nous sortons de la voiture."
"La grande chose dont je suis fier, c’est que je dois aller chercher mes résultats sur la piste, je ne peux blâmer aucun autre facteur. Si je me fais battre un jour, je dois faire un meilleur travail, et si je gagne, c’est évidemment génial."
Toto Wolff ne veut surtout pas empêcher la construction d’une rivalité entre ses deux pilotes : "Je pense qu’il est tout à fait normal qu’il y ait toujours une rivalité, c’est le jeu. Dire que nous cherchons une harmonie n’est pas le bon mot car entre deux coéquipiers, l’harmonie est difficile et nous le comprenons parfaitement."
"Nous ne faisons pas la course pour chercher l’harmonie durant le week-end. Je pense que c’est un environnement très productif maintenant, de la manière dont les choses sont faites. On ne se prend pas au sérieux parfois, et les discussions se font en piste."