Lewis Hamilton a été entendu en train de s’agacer après son premier arrêt, lorsqu’il a chaussé un deuxième train de pneus intermédiaires. Le pilote Mercedes F1 est revenu sur les raisons de cet agacement et sur le fait qu’il avait demandé à son équipe de ne pas lui mettre ces pneus là.
L’équipe a cru que les intermédiaires neufs seraient meilleurs que le train déjà utilisé en qualifications hier, qu’elle pensait trop usé. Hamilton, lui, voulait absolument une gomme rodée, quitte à avoir une usure déjà prononcée.
"Je voulais commencer avec les inters rodés, et ensuite je voulais passer aux tendres" a déclaré Hamilton. "J’ai fait des tours sur la grille avec les inters gommés et c’était mieux. Ensuite, nous avons mis les inters neufs et c’était terrible, il a fallu plusieurs tours pour que les températures remontent."
"Nous n’arrivions pas à faire chauffer nos pneus aussi vite que les autres pour une raison quelconque, sur slicks ou wets. Et nous ne comprenons pas vraiment pourquoi. Il y a quelque chose qui se passe en termes de températures, parce que sur les longs relais sur le sec, nous avons une bonne longévité."
Hamilton rumine son départ manqué
La frustration du septuple champion du monde est aussi provenue d’un premier relais passé entièrement derrière Carlos Sainz. L’Espagnol et sa Ferrari F1-75 étaient bien plus lents que lui, mais le tracé de Singapour et les conditions en piste l’ont empêché de passer.
"J’ai eu un départ difficile et je me suis retrouvé coincé derrière Carlos, je ne sais pas pourquoi il était si lent. De toute évidence, je n’étais pas assez rapide pour le dépasser dans ces conditions et j’étais juste bloqué derrière lui."
"Je pouvais faire des temps similaires à ceux des gars devant, mais parce que j’étais coincé derrière lui, je ne pouvais pas le montrer. Je pense que si j’avais été en troisième position, j’aurais pu suivre les leaders."
Par la suite, il a commis une erreur en piste et a dû rentrer aux stands une deuxième fois. Bien qu’il en ait profité pour changer de type de gommes, le changement d’aileron avant l’a repoussé en neuvième position.
"Je savais que c’était fini à partir de là, mais ces choses-là arrivent. Je ne vais pas me punir pour une erreur. Les conditions étaient très délicates pour tout le monde et je pense que les problèmes que nous avons avec cette voiture sont amplifiés sous la pluie."
"C’est une voiture très, très difficile à conduire sous la pluie. Pendant les deux premiers virages, après l’accident, ça semblait normal, mais ensuite des étincelles ont commencé à sortir de l’aileron. Puis ça a tout simplement lâché."