Lewis Hamilton regrette de voir les enfants de familles modestes n’avoir aucune chance d’accéder à la Formule 1 sans un soutien extérieur. Lui-même a été aidé par sa famille, qui n’était pas une famille riche, et pense que c’est devenu très compliqué.
"Mon père a dépensé quelque chose comme 20 000 livres et remis la maison en hypothèque plusieurs fois lors des premières années, mais aujourd’hui c’est devenu tellement cher" regrette Hamilton. "Il y a peu, s’il en reste, de familles ouvrières, ce sont toutes des familles riches."
"J’ai un ami qui était presque en Formule 1, et il a été devancé au dernier moment par un gamin aisé, et il n’a jamais eu d’autre opportunité. Donc je veux que ça revienne à quelque chose de plus simple."
Anthony Hamilton a financé la carrière de son fils jusqu’à ce que celui-ci soit soutenu par McLaren, et il avoue que le manque d’argent était déjà un sujet présent lorsqu’il s’agissait de courir le week-end.
"Il y avait des fois où je rentrais de l’école et je disais ’je suis prêt à y aller’, et papa disait ’désolé, on n’a pas l’argent ce week-end, mais j’espère que pour la prochaine course, on aura de quoi continuer’. Mon père est le vrai héros, je suis juste celui qui est sous les projecteurs."
"Si mon père n’avait pas fait tout le travail qu’il a fait et si je n’avais pas été signé à 13 ans par Ron Dennis, je ne serais pas assis devant vous, je ferais quelque chose de différent."
Le sextuple champion du monde veut désormais travailler avec les autorités du sport auto pour limiter les inégalités : "Je veux m’impliquer, travailler avec la FIA et la Formule 1, car ils peuvent faire mieux. Je veux que ce soit plus ouvert, regardez le football, le tennis, ce sont des sports populaires."