La Q3 grotesque qui a eu lieu à Monza cet après-midi n’a pas plu à Lewis Hamilton, qui a perdu la possibilité d’un deuxième tentative chronométrée, comme la majorité des pilotes.
"Je suis sûr que ça va continuer, car la position en piste est une clé" lance-t-il comme un avertissement. "Si tout le monde sort si tard, cela continuera à être un problème à des endroits où on a besoin d’aspiration. Il n’y aura un changement que si quelqu’un a un accident."
"Nous essayons tous de creuser un écart qui continue à être la clé. A certains endroits, on veut un écart encore plus grand, et à certains endroits, il faut de l’aspiration, c’est spécifique au circuit."
Selon lui, il faudrait réfléchir à des déroulements de qualification alternatifs sur ce type de circuit : "J’ai toujours pensé qu’ils pourraient faire quelque chose de différent selon le circuit, mais c’est improbable que ça puisse arriver."
"C’est le système qui doit changer un peu, mais je ne pense pas que nous devions commencer à donner des pénalités. Nous devons nous pencher sur le problème et réfléchir, voir ce que nous pouvons faire pour faire mieux, le rendre meilleur pour les fans et moins dangereux."
La FIA avait demandé aux pilotes de boucler le tour de préparation en 1’45, mais cela n’a pas suffi et Hamilton croit qu’il faudra rendre cela encore plus sévère à l’avenir : "Ils ont déjà fait des changements et il fallait finir le tour de sortie avec un certain delta, mais même ça, c’est trop lent. Il y a des progrès à faire, c’est sûr, pour la sécurité et pour les spectateurs."
De son côté, Charles Leclerc espère que cela servira de leçon à l’avenir, notamment sur les circuits rapides : "Il n’y a que quelques circuits sur lesquels on a ce problème. Je n’ai pas de solution immédiate mais peut-être qu’on peut tous essayer de comprendre. Cela a toujours été comme ça, l’aspiration a toujours été comme ça."