Lewis Hamilton a révélé qu’il n’est pas adepte des préparations classiques des autres pilotes. Il reconnaît notamment qu’il ne roule presque jamais dans le simulateur, ne réussissant pas à y trouver un grand avantage.
"Je ne pilote presque jamais sur le simulateur" admet Hamilton. "Je fais au maximum 20 tours par an. Je n’ai aucun intérêt pour le simulateur."
Il explique aussi que le fameux ’track walk’ du jeudi ne l’intéresse pas, il étudie la piste autrement, lorsqu’il est dans sa monoplace. C’est lors des essais qu’il se concentre sur l’étude du circuit.
"J’avais l’habitude de reconnaître la piste à pieds quand j’étais plus jeune. Mais ce que j’ai découvert, c’est que pour moi, c’était un exercice inutile. C’est très différent lorsque vous l’approchez à grande vitesse."
"Donc ce que j’ai compris, c’est que c’était juste un gaspillage d’énergie inutile. Mon week-end consiste à garder de l’énergie et à la maintenir à son maximum pour pouvoir faire le travail."
Hamilton révèle qu’il construit sa connaissance de la monoplace au fil des trois séances libres pour tout mettre bout à bout en qualifications : "Vous travaillez dans ce sens tout au long de la journée de jeudi et vendredi."
"Le vendredi et samedi matin, vous essayez toutes ces choses et vous trouvez toutes les pièces du puzzle, mais vous ne les avez pas encore tout à fait assemblées. Et puis les qualifications arrivent et vous n’avez pas le choix ; que vous ayez toutes les pièces ou pas, vous devez construire le puzzle."
"Vous regardez aussi les tours des années précédentes, ceux que vous avez fait dans le passé, et ceux que certains de vos concurrents ont fait. Il s’agit juste de s’assurer que vous n’avez rien laissé au hasard."