Qu’est-ce qui maintient la motivation de Lewis Hamilton à rester, encore et encore, en Formule 1, alors qu’il s’investit aussi beaucoup dans d’autres activités en parallèle ?
Pour beaucoup, un salaire et des revenus dérivés de son image frôlant les 50 millions d’euros par an serait une motivation suffisante pour continuer, d’autant plus que les succès sont toujours au rendez-vous.
Mais le pilote Mercedes assure que ce n’est pas le cas.
"Pas du tout. L’argent ne me motive pas. Et je n’ai jamais fait de la F1 pour l’argent. Bien entendu, c’est génial de pouvoir se constituer un beau patrimoine, je n’ai pas de problème avec ça. Mais c’est un bonus pour moi. Tant que l’argent ne devient pas le facteur prépondérant de ce que je dois faire dans ma vie, ça me va."
La passion de la compétition est toujours là, même s’il a déjà presque 13 saisons intégrales en Formule 1 au compteur.
"Oui c’est beaucoup, bien plus que la moyenne. Mais je me sens encore jeune. Et surtout, au coeur de tout ça, il y a le fait que j’adore la course. J’adore les challenges. C’est pour cela que je souhaite toujours avoir des rivaux plus forts. Je suis ravi de voir arriver des jeunes talents qui tentent de me battre et me dépassent parfois, ou sont plus intelligents. J’adore cette bataille qu’on doit livrer chaque année."
"Et il y a aussi les challenges hors de la piste, avec mes ingénieurs, des gens qui sont plus intelligents que moi mais qui me font sentir plus intelligent. Quand j’arrive à les challenger, à leur prouver qu’ils ont tort, parfois assez souvent, c’est assez incroyable."
Assez souvent ?
"Oui, je dis souvent à Shov (Andrew Shovlin, l’ingénieur de piste en chef) des choses et il me répond que non, que les nombres disent ça. Et moi je lui dis que c’est ça, ça et ça. Quand il me dit que j’ai raison, c’est génial. Il y a plein de petites choses comme ça !"