Deuxième pilote le plus titré de l’Histoire de la F1 aujourd’hui, Lewis Hamilton avoue qu’il lui était impensable qu’il parviendrait à atteindre le plus haut niveau du sport automobile lorsqu’il était très jeune.
"Quand j’étais un petit garçon, l’idée de devenir pilote de F1 était folle" a-t-il déclaré au magazine italien Style. "J’ai été très chanceux car mon père m’a poussé à ne pas abandonner. Je n’ai jamais eu un état d’esprit à abandonner et c’est en partie pour cela que je suis là où je suis aujourd’hui."
"Mais il y a eu beaucoup de moments difficiles. Je me souviens à l’époque où j’allais à l’école, j’étais super excité d’aller faire du karting, et mon père devait me dire que nous n’avions pas assez d’argent pour y aller cette semaine-là. Les autres enfants sur la piste n’avaient pas ces soucis."
Mais le Britannique rappelle qu’il faut croire en ce que l’on veut et ce que l’on rêve : "Il faut toujours poursuivre ses rêves, même s’ils semblent impossibles."
Interrogé sur l’agressivité des jeunes pilotes, il sait que la limite est fine en début de carrière : "Je pense que parfois les gens confondent l’agressivité avec la passion. Pour réussir dans ce sport, il faut être passionné par la course et avoir la mentalité qui vous pousse à gagner."
"J’ai toujours été un pilote passionné, affamé et déterminé. Cela ne changera jamais. Mais il serait fou de dire que je n’ai rien appris en cours de route. Quand j’étais plus jeune, il m’était plus difficile de faire face aux revers, je prenais les choses personnellement et j’avais tendance à me battre à ce sujet."
"Maintenant, je sais que chaque défaite n’est qu’une chance de progresser. La jeune génération voudra toujours défier les pilotes plus âgés et laisser leur empreinte, mais il n’est jamais facile d’aller plus vite que ceux qui ont plus d’expérience."