Lewis Hamilton a révélé qu’il a été ému d’apprendre que le baquet qu’il occupe chez Mercedes F1 depuis 2013 allait être occupé par Andrea Kimi Antonelli à partir de 2025. Le septuple champion du monde avait déjà eu cette information, mais le fait qu’elle se concrétise l’a touché.
"Je le sais depuis longtemps" a déclaré Hamilton. "Mais le matin de l’annonce, je savais que l’annonce serait faite à Monza, et je me suis réveillé et c’était vraiment surréaliste. Le fait d’avoir la confirmation officielle que mon siège était occupé alors que j’y étais depuis si longtemps, c’était très émouvant."
"Mais je suis vraiment heureux pour Kimi et pour cette équipe. Je sais que Kimi va faire du bon travail. C’est un enfant formidable, il a une famille formidable autour de lui, il a la tête sur les épaules et il est très talentueux. Il va réussir. Je suis très enthousiaste pour lui."
Interrogé sur ce qu’il ressent à quelques courses de la fin de saison, Hamilton admet qu’il se sent ému à chaque course depuis Bahreïn : "Cela a été le cas toute l’année. J’aime tellement mon équipe et nous avons traversé beaucoup d’épreuves ensemble."
"C’est pourquoi ce sera émouvant à chaque course, parce que chaque course que nous faisons est la dernière fois à cette course particulière et chaque course se rapproche de plus en plus de la dernière fois que je serai dans une Mercedes et c’est difficile, ce sera certainement difficile."
"Mon objectif est maintenant d’essayer de faire le meilleur travail possible pour l’équipe et de finir en beauté. Je dois me trouver pour les qualifications d’une manière ou d’une autre. Mon rythme de course est excellent, il faut juste que je trouve le moyen de revenir à ce que j’étais avant."
Antonelli remercie le "type formidable" qu’est Hamilton
Antonelli s’est rappelé de sa première rencontre avec Hamilton, à Monza en 2018, quand il était un grid kid avant le départ : "C’était en 2018, j’étais un grid boy. C’était fou parce qu’ils m’ont assigné Lewis. J’étais déjà très excité. Juste avant ce moment, ils venaient de finir de chanter l’hymne national."
"Et alors que Lewis retournait à la voiture, je me souviens l’avoir appelé et lui avoir dit - ’souviens-toi, tu es le meilleur, tu peux gagner cela’ car la bataille était serrée avec Ferrari. Je me souviens lui avoir dit cela et il a fini par gagner la course. C’était un grand sentiment de pouvoir le féliciter juste avant la course."
Il ne se sent pas un remplaçant de Hamilton et salue le Britannique et son comportement : "Je dois être honnête, personne ne pourra jamais remplacer Lewis parce qu’il est un grand pilote, une grande figure du sport. Il m’a aidé. Avant ma première séance d’essais, il est venu me voir, m’a félicité et m’a dit de profiter autant que possible."
"Pendant les week-ends, nous nous retrouvons parfois, nous parlons un peu du déroulement de la séance et parfois il me donne des conseils, comme de continuer à travailler dur et de croire en moi parce que mon heure viendra. C’est un type formidable, et je suis vraiment reconnaissant d’avoir construit une relation avec lui. C’est un très bon pilote et il est aussi très gentil."