Lewis Hamilton aura connu son weekend le plus difficile depuis longtemps en Formule 1 à Djeddah, du point de vue du niveau de la performance en tout cas. Après avoir été éliminé en Q1, une première depuis le Grand Prix du Brésil 2017, le septuple champion du monde est parvenu à remonter jusqu’à la dixième position en course et marquer un point.
Mais un tel résultat n’est évidemment pas en phase avec les ambitions de Mercedes F1 et de son pilote. Et Hamilton de dresser un constat simple : "Nous avons besoin de plus d’adhérence et de plus de puissance."
La W13 du Britannique, si elle était encore fortement victime de marsouinage à Djeddah durant les essais, n’en a pas souffert en course en raison d’un changement de réglages. Mais celui-ci a impacté la vitesse de pointe de la flèche d’argent.
"Nous n’avions aucun marsouinage," confirmait Hamilton après la course. "Mais nous sommes toujours très lents dans les lignes droites. Nous ne parlons pas seulement d’un problème à régler, mais de plusieurs. Je ne sais pas quel niveau de traînée nous avons par rapport aux autres mais j’avais l’impression d’en avoir plus."
La voiture de sécurité virtuelle n’a pas souri à Hamilton
Le champion britannique aurait d’ailleurs pu espérer un meilleur résultat dimanche mais malheureusement pour lui, l’entrée de la voie des stands était fermée au moment de la voiture de sécurité virtuelle et il n’a ainsi pas bénéficié d’un arrêt "gratuit."
"Le résultat final n’est évidemment pas génial. La course se passait relativement bien je crois avec les pneus durs."
"Je parvenais à suivre George (Russell) et je pense que mes temps étaient décents si on considère l’âge de mes pneus à ce moment-là. Mais finalement, en raison de la stratégie ou de la voiture de sécurité virtuelle je ne sais pas, nous avons beaucoup perdu. Nous continuerons à travailler dur et à nous battre. C’est tout ce que nous pouvons faire."
"Pour le moment, nous ne nous battons pas pour la victoire. Nous sommes encore très loin des gars qui sont devant nous. Nous avons énormément de travail. En attendant je veux juste quitter ce pays et rentrer chez moi."