Lewis Hamilton est de retour dans un paddock de F1, à Spa-Francorchamps, et il sera, avec Max Verstappen, le pilote le plus surveillé encore une fois. La lutte pour le titre reprend en effet dans les Ardennes belges.
Le Britannique admet qu’il n’a rien fait de "super intéressant pendant mes vacances, mais j’avais certainement besoin d’une pause."
"Ça m’a paru long après, cela me manquait de travailler avec mon équipe et de conduire."
"Nous nous sommes améliorés, sans aucun doute. Nous avons fait un pas en avant nécessaires avec la voiture et dans nos processus. Cela devrait être considéré comme très positif pour la suite."
"Chez Red Bull, ils sont devenus de plus en plus forts, mais nous avons eu une phase difficile. Je ne me sens pas plus inquiet. Mais ça va être serré. La première moitié de saison a été l’une des plus dures. Ça va continuer comme ça, voire plus difficile."
Hamilton a fait face à des batailles serrées pour le titre dans le passé. Mais lorsqu’on lui a demandé quelle était la différence entre se battre contre un coéquipier - comme il l’a fait le plus récemment en 2016 avec Nico Rosberg - et se battre contre un pilote d’une autre équipe, il a répondu : "C’est exactement la même chose, si je suis vraiment honnête, que vous combattiez votre équipier ou une autre équipe, en termes de ressources à puiser en vous-même."
"Mais c’est une aventure différente quand c’est interne, car vous êtes alors avec un petit groupe de personnes au sein de votre propre équipe, par opposition à une équipe entière qui se met en branle contre une autre. C’est une bien meilleure dynamique, une aventure bien plus agréable."
Les organismes seront bien sollicités et Hamilton soupçonnait un Covid long en Hongrie, qui l’a amené au bord de l’épuisement en fin de course.
"J’ai profité de la pause pour récupérer, je me sens donc désormais en meilleure forme pour la seconde partie de saison. Je me concentre sur ma santé."
Bien sûr, il a aussi été abordé sur le sujet de son futur coéquipier. Et Hamilton souligne une nouvelle fois sa loyauté envers Valtteri Bottas.
"La relation avec lui est meilleure que jamais. Avec Toto Wolff, je parle naturellement de telles choses. Avec la direction de l’équipe, il ne veut que le meilleur. Mais c’est à Toto et au conseil d’administration de prendre cette décision. Je soutiendrai leur choix, quel qu’il soit."