Si Lewis Hamilton l’emporte à Silverstone ce week-end, il en sera à sa 9e victoire sur ce tracé. Ce qui serait évidemment un record (amélioré).
Le Britannique n’a-t-il pas les armes pour vaincre justement devant ses fans ? La Mercedes F1 est en effet revenue à portée de tir de la Red Bull et de la McLaren F1, pour saisir la moindre occasion – comme en témoigne la victoire de George Russell au Red Bull Ring.
Mais il a fallu aussi un crash entre Lando Norris et Max Verstappen pour que Russell gagne dimanche dernier… et Lewis Hamilton ne l’oublie pas : en rythme pur, Mercedes F1 demeure derrière Red Bull et McLaren F1.
« En termes de performance pure, je ne pense pas que nous soyons actuellement dans la même situation que McLaren et Red Bull. »
« Naturellement, comme vous l’avez vu lors des dernières courses, sur ces circuits à grande vitesse, McLaren pourrait être la plus rapide, ou avec Max du moins. Et je pense que nous ne sommes pas si loin derrière. »
« Nous avons définitivement vu d’énormes progrès de notre part. Et c’est vraiment génial de voir que nous nous rapprochons petit à petit des pilotes de tête. »
Lewis Hamilton a connu tant de succès sur le tracé de Silverstone... mais ses victoires de 2008 et de 2021 (après le fameux accrochage avec Max Verstappen) demeurent dans les annales.
« 2008 restera probablement l’année la plus spéciale. Ma première victoire en Grand Prix, ici, sous la pluie. Et c’est un peu début du voyage avec les fans ici. »
« C’était sous la pluie et c’était les conditions les plus délicates qu’un pilote de course puisse connaître. Et juste le niveau que j’ai pu atteindre ce jour-là… je crois que j’ai gagné la course avec 68 secondes d’avance. C’était donc bien plus que dans n’importe quelle autre course que j’ai pu faire, surtout sous la pluie. »
« 2021, c’était quand même un grand sentiment. Je pense que j’ai fait un si long voyage avec les fans britanniques et nous avons de si bons souvenirs… on a vraiment les meilleurs fans ici. »
Hamilton n’est pas encore exclu des réunions chez Mercedes F1
2024 représentera la dernière occasion, pour Lewis Hamilton, de l’emporter avec Mercedes F1 à Silverstone. Car il rejoindra bien sûr, l’an prochain, Ferrari.
D’ailleurs, le Britannique a-t-il commencé à être exclu des réunions stratégiques de Mercedes F1 ? Notamment pour la voiture de l’an prochain ?
« Je n’ai été exclu d’aucune réunion. »
« Nous travaillons toujours sur cette voiture et nous essayons de l’amener à l’avant de la grille. C’est toujours très collaboratif, je suis ici depuis longtemps. »
« Donc s’il y a un moment où ils disent ’nous préférerions que tu ne participes pas à cette réunion’, cela ne me dérange pas du tout. »
« C’est peut-être inévitable à un moment donné, mais en fin de compte, aucune information que j’obtiendrais cette année n’aurait d’impact sur l’année prochaine. »
Lewis Hamilton parle-t-il aussi désormais, avec Ferrari, de la saison prochaine ? Ce qui justifierait bien sûr une exclusion des réunions...
« Je ne suis pas en communication [avec Ferrari]. Rien ne passe entre les mains jusqu’à ce que je commence la saison prochaine et il faut du temps pour développer les choses. »
« Oui, je parle à John (Elkann) presque toutes les semaines. Donc, oui, nous avons parlé aujourd’hui, en fait. Nous avons juste parlé de la mode et des choses que nous voulons faire. Rien à propos de la course. Il sait que la course et la victoire sont notre priorité, mais nous ne pouvons pas encore en parler. »
Hamilton, le mentor d’Oliver Bearman ?
Après Fernando Alonso, Lewis Hamilton est aussi le vétéran du plateau. Or la F1 accueillera l’an prochain Oliver Bearman, qui sera lui le plus jeune sur la grille. Un pilote de l’académie Ferrari...
Lewis Hamilton, en tant que futur pilote à Maranello, se sent-il alors comme le futur mentor de Bearman ? Lui a-t-il donné des conseils ?
« Non, je n’y ai même pas pensé. Je ne pense pas qu’il en ait besoin. Je pense que c’est un garçon assez intelligent. »
« Je veux dire que naturellement, en tant que l’un des pilotes les plus âgés ici, ma porte est toujours ouverte si quelqu’un a des questions ou des conseils à donner. »
« C’est formidable que le Royaume-Uni produise beaucoup de jeunes pilotes talentueux. Je dirais que Silverstone et le BRDC (British Racing Drivers’ Club) y sont pour quelque chose, parce qu’ils investissent dans beaucoup de jeunes et d’espoirs du sport. C’est formidable pour le sport. Cela nous libère tous de la pression. »