Entre deux Grands Prix, Lewis Hamilton aime se détendre en coupant de la F1 pour s’occuper plutôt de mode ou de musique. Récemment, le pilote Mercedes s’est également fortement engagé pour l’environnement et la défense d’une alimentation moins carnée. Un message embué d’un certain désespoir, publié dans le cadre du Grand Prix du Japon, avait même interpellé ses followers : Lewis Hamilton confiait son intention de « tout laisser tomber » pour aller défendre la planète.
Sur ce message en particulier, Lewis Hamilton avait-il été bouleversé par un évènement arrivé sur le plan personnel ?
« C’était le cas » a-t-il admis. « Mais je ne souhaite pas vraiment développer. »
« La plupart du temps, je dis ce que j’ai sur le cœur, donc c’était un post guidé par l’émotion, ce qui n’est pas toujours bon à faire. J’ai juste senti que je me tapais la tête contre le mur sans pouvoir progresser. »
« Je questionne beaucoup ce que je fais et dis tous les jours. Car votre vie est observée à la loupe. Et vous êtes sous pression, sous le feu des projecteurs. »
« Or nous ne sommes que des humains, donc à un moment donné, vous devez un peu vous dévoiler. »
« Mais je dis toujours que la question, ce n’est pas comment vous tombez, c’est comment vous vous relevez. Et j’ai vraiment tourné cette négativité en énergie positive pour revenir et gagner la course suivante, au Mexico. Et avec le recul, dans ma carrière j’ai souvent eu ces phases difficiles ; et juste après, j’ai souvent gagné la course qui suivait. C’est là ma force. »
Entre ce qu’il pense et ce qu’il peut dire, la frontière est parfois très tenue pour Lewis Hamilton. Lui-même sait que sa responsabilité est particulière…
« Je dirais que j’ai une vie très complexe. Je suis sûr que nous avons tous des vies complexes. Mais je ne peux dire tout à fait à quel point. »
« J’essaie d’être plus ouvert à ce sujet, comme on peut le voir sur mes réseaux sociaux. Mais il y a une frontière, une limite entre ce qui me concerne personnellement et ce qui est un peu au-delà de la limite. »
Le message de désespoir sur l’environnement a-t-il franchi la limite ? Sûrement…
« Mais je ne le regrette pas » conclut Lewis Hamilton. « Parce que je pense que pour mes followers, je ne pense pas que montrer cette vulnérabilité soit une mauvaise chose. Ils peuvent juste me voir comme je suis, comme humain, au bout du compte. »