Lewis Hamilton a tenu des propos pessimistes mais réalistes selon lui devant la presse, aujourd’hui à Barcelone, en affirmant que Ferrari avait cinq dixièmes d’avance sur Mercedes à l’heure actuelle.
Bien évidemment, le pilote Mercedes n’estime pas que la saison est d’ores et déjà compromise pour les siens.
« Cela ne rend pas les choses plus faciles, bien sûr, ça les complique » a reconnu le champion du monde.
« L’an dernier, déjà, à de nombreuses reprises, notre équipe était derrière en termes de performance donc il fallait surperformer en retour. Maintenant, il faut juste en faire encore plus que l’an dernier, quand nous étions derrière. »
« Cela signifie qu’il faut plus que jamais pousser notre performance. Mais il faut aussi faire attention dans ce scénario, parce que si vous poussez trop, vous pouvez dépasser la limite et commettre des fautes. »
« Mais j’ai la meilleure équipe autour de moi. Nous avons l’expérience. Ce n’est pas une coïncidence si nous sommes champions du monde. Il nous faut juste être appliqués, et rester équilibrés. »
Lewis Hamilton prévient : Mercedes ne va pas rester sans rien faire d’ici Melbourne.
« Nous allons analyser beaucoup de données de de ce test et il y aura d’autres modes ou réglages que nous allons essayer de mettre en place pour Melbourne, mais bien sûr, il ne reste pas beaucoup de temps. »
« Mais la semaine prochaine, nous allons essayer de gagner au moins un autre dixième grâce à la compréhension de notre voiture. La voiture est vieille désormais, usée, et nous aurons de nouveaux composants, tous ces éléments vont s’assembler, ce sera intéressant. »
Gagner un dixième… seulement ? Si les estimations de Lewis Hamilton sont correctes, cela voudrait dire que Ferrari aurait encore de la marge à Melbourne.
« Je n’ai pas de raison de penser que cet écart va grandement diminuer » reconnaît l’Anglais. « Il faut prendre avec précaution ce que vous voyez à Barcelone. L’écart pourrait être important... ou nous pourrions être dans les clous. »
« Je n’en ai vraiment aucune idée. Il n’y a aucun moyen de le savoir si vous regardez le GPS, car vous ne connaissez pas la quantité d’essence embarquée, le mode moteur utilisé. »
« Ferrari est plus rapide en lignes droites que nous. Est-ce en raison de leurs ailerons plus flexibles, qu’ils avaient déjà par le passé, et qui permettent de réduire la traînée ? Ou ont-ils trouvé plus de puissance que nous ? Ou sont-ils plus efficients en ayant moins de traînée que nous en général ? Ou sommes-nous plus lourds ? »
« Nous n’en avons aucune idée et nous ne le saurons pas véritablement avant d’arriver au Grand Prix. Bien sûr, naturellement, nous espérons que l’écart ne soit pas plus important que ce que l’on pourrait voir aujourd’hui, nous espérons qu’il soit plus faible. Mais nous ne pouvons en être certains ; il faut donc que nous travaillions pour essayer de réduire cet écart. »