Lewis Hamilton a été pénalisé à plusieurs reprises cette année, pour différentes raisons. En Autriche, en ouverture de la saison, il a écopé de trois places sur la grille pour avoir trop peu ralenti sous drapeaux jaunes, puis de cinq secondes en course pour avoir percuté Alex Albon.
En Italie, il menait la course mais est rentré aux stands alors que la voie était fermée pour dégager la Haas de Kevin Magnussen, immobilisée près des stands. Enfin, en Russie, il a écopé de deux pénalités de cinq secondes pour des essais de départ à un emplacement non autorisé.
Bien qu’il ait récupéré les points de pénalité sur son permis après réclamation, ce sont quand même trois occasions qui lui ont coûté le podium, voire la victoire. Bien qu’il soit vite passé à autre chose, il regrette des pénalités qu’il juge peu nécessaires.
"Avec la FIA et les commissaires, je pense qu’il y a eu une augmentation du respect et de la compréhension entre nous" assure toutefois le Britannique aujourd’hui.
"Je ne pense pas que ces pénalités étaient nécessaires, mais c’est comme ça, ce n’est pas mon travail de dire quelles devraient être les pénalités."
Certaines pénalités ayant été reçues pour des erreurs évitables, il en tire des conséquences.
"J’ai appris des leçons de cela et ils ne m’auront plus pour ça. Pas seulement en tant qu’athlète, j’essaie toujours d’être à la limite, de trouver quelque chose en plus."
C’est ce qui l’a conduit à ces fautes, pour lesquelles il a payé un prix : "C’est une ligne étroite entre être à la limite et au-delà. C’est noté si je l’ai franchie. J’apprends de mon erreur et ça n’arrivera plus."