En 15 saisons de Formule 1, Lewis Hamilton a appris à revoir son rapport aux autres pilotes notamment, mais aussi la manière dont il peut utiliser sa notoriété pour défendre des causes qui lui sont chères.
"Quand je suis arrivé en Formule 1, je n’avais pas trop de respect, même pour les autres pilotes" se remémore Hamilton. "J’étais un tireur peu valeureux, je venais là pour voir du sang."
Le Britannique est aujourd’hui engagé dans diverses causes, notamment pour aider les ingénieurs issus de minorités ethniques, grâce à sa fondation dans laquelle il a investi 25 millions d’euros. Il explique vouloir faire la différence, coûte que coûte.
"J’en suis arrivé à un point où je suis prêt à risquer ma carrière si ça peut aider. Par exemple, pour sauver une vie, ou pour stimuler les esprits de ceux au pouvoir et ainsi initier un changement qui pourrait aider les gens, ceux que les personnes au pouvoir doivent aider."
"J’essaie de ne pas être quelqu’un qui ne fait que beaucoup parler. Je veux agir et je veux mener des développements positifs. Mais je ne suis pas Superman, je ne peux pas sauver le monde tout seul."
Hamilton est heureux de voir que Sebastian Vettel s’est lui aussi plongé dans des causes comme l’environnement : "Sebastian est caractérisé par beaucoup de compassion et d’empathie. Il ne se concentre pas juste sur le fait d’être le meilleur pilote."