Lewis Hamilton a terminé quatrième de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix de Miami. Bien que Mercedes F1 semblait en plus grande forme avec la première place de George Russell, et malgré les dires d’Andrew Shovlin sur des progrès, le septuple champion du monde n’a pas constaté de révolution sur sa W13.
"Elle me semble similaire. Nous semblons être plus rapides et on nous a expliqué que nous avons progressé d’une certaine manière, mais je ne sais pas trop où" a révélé un Hamilton sceptique. "Nous avons toujours le marsouinage, donc nous ne l’avons pas guéri, mais petit à petit nous améliorons la voiture."
"Il y a certainement des éléments positifs à retenir d’aujourd’hui. J’ai encore du mal avec la voiture. George avait l’air bien en piste, mais nous essayons beaucoup de choses différentes. Nous allons converger et nous espérons progresser."
Les bosses de Miami déplaisent au pilote Mercedes F1
Déjà agacé contre la FIA plus tôt dans la journée pour la rigueur sur les bijoux et piercings, Hamilton s’est montré très critique sur la conception du circuit de Miami, et notamment sur les bosses qui parsèment l’asphalte autour du Hard Rock Stadium.
"C’est un peu fou de penser que les gens de notre époque devraient être en mesure de faire une route plate relativement facilement. Mais il y a de grosses, grosses bosses à beaucoup d’endroits où la piste rejoint quelque chose d’autre. Je ne sais pas s’ils seront capables de les rectifier ou de les améliorer."
"Sinon, la piste est assez agréable à piloter, sauf pour la chicane. C’est vraiment serré. Elle me rappelle les parkings B&Q quand j’avais sept ans, dans un karting à passer entre les voitures. Peut-être qu’à l’avenir ils pourront l’enlever pour améliorer la piste."
La température de l’air dépassait les 30 degrés ce vendredi à Miami, et celle de la piste était nettement au-dessus des 50 degrés. Avec l’humidité due à la proximité de l’océan, Hamilton a retrouvé des conditions similaires à celles de Sepang, en moins pire.
"Il fait très chaud. Je pense qu’aujourd’hui, j’ai déjà perdu quelques kilos, encore deux demain, et la course sera parfaite. Cela rappelle le pilotage en Malaisie. Ce n’est pas loin de ça. Kuala Lumpur est toujours le numéro un en termes de chaleur, puis Singapour, et maintenant ici."