Lewis Hamilton n’a pas encore, officiellement et à cette heure, prolongé son contrat avec Mercedes en Formule 1.
Les deux parties ont parlé d’un accord qui relevait de la formalité, même si Toto Wolff a reconnu que la question du salaire était forcément la partie la plus difficile à négocier. Personne ne sait ce que le directeur de Mercedes F1 a en tête : réduire le salaire, le maintenir au niveau actuel ou accepter une hausse moindre que celle souhaitée par le pilote star de la F1 ?
Et lorsqu’on demande à Hamilton ce qu’il a en tête pour son contrat, ce n’est pas l’argent qui vient sur la table. Il met une chose en avant : le temps dont il pourra disposer pour lui, à sa guise.
"L’argent est important bien sûr. Pour vous et pour ce que vous pouvez en faire pour les autres. Mais une chose n’a pas de prix selon moi. Je pense que pour moi, ce dont je suis conscient - et je suis sûr que pour vous, si vous avez des parents ou des enfants - c’est que la chose la plus précieuse que nous ayons est le temps. Utiliser correctement son temps… naturellement, nous sommes tous à la poursuite de rêves, en travaillant des heures folles et en essayant d’accomplir quelque chose, mais le plus important est les souvenirs que vous êtes capable de créer."
"Il est donc essentiel de trouver le bon équilibre. Je pense que dans le passé, bien sûr, je me souviens avoir été un bourreau de travail, et c’est tout ce que j’ai fait. Il n’y a eu que quelques moments marquants au cours de l’année avec les personnes qui comptent le plus pour moi. Et bien sûr, je veux trouver un équilibre entre passer plus de temps à l’avenir avec elles tout en continuant à faire des choses qui me passionnent, que ce soit la F1 ou mes autres activités."
"Quand je suis entré dans ce sport, beaucoup de gens ont vraiment désapprouvé ma façon de faire, me disant distrait par toutes ces choses. Et je peux vous dire que ce n’était pas facile de faire ces autres choses et d’arriver sur un circuit pour signer des performances exceptionnelles. Je pense notamment à mon tour en qualif’ à Singapour (en 2018), lorsque toutes ces critiques sur mon style de vie se sont renforcées une énième fois."
"Mais je sais seulement ce qui est bon pour moi, et j’ai senti que c’était ce qui me convenait, et je suis généralement ce que mon cœur me dit. Je savais que les choses que je faisais me passionnaient et que j’en tirais de l’énergie. Et c’est génial."
"Alors c’était spécial de se présenter à Singapour et de produire des performances comme ça. Et puis ça ouvre une porte. Maintenant, je sais que je peux continuer à faire tout ça, en même temps. Tout comme je dois maintenir un équilibre afin de ne pas nuire à mes performances sur la piste. Je ne sacrifierai jamais cela à l’avenir, ni à aucun moment."