En terminant troisième du Grand Prix de Hongrie, Lewis Hamilton a décroché le 200e podium de sa carrière en Formule 1, améliorant la marque de son propre record. Mais au-delà de cette statistique incroyable, le pilote Mercedes F1 a surtout tenu à rendre hommage à toutes les personnes qui lui ont permis d’en être là aujourd’hui, et notamment l’équipe McLaren alors que cette dernière lui a permis d’entrer dans le sport et qu’elle a signé le doublé ce weekend sur le Hungaroring.
"Le nombre n’a pas d’importance, non. Je pense simplement à ces deux-là (Piastri et Norris) et à leur jeunesse. Ils portaient des couches quand j’ai commencé, alors... Non, honnêtement, cela me fait penser à tout ce parcours et à toutes les personnes formidables avec lesquelles j’ai eu la chance de travailler. Vous savez, j’ai signé chez McLaren quand j’avais 13 ans et j’ai toujours eu beaucoup d’amour pour cette équipe et pour le parcours que nous avons eu, où j’ai remporté mon premier championnat du monde, puis ils ont traversé une période très difficile, alors les voir revenir là-haut est vraiment, vraiment génial. Je suis très heureux. Vous savez, c’est mon ancienne famille, alors je suis vraiment, vraiment reconnaissant d’avoir partagé le podium avec eux. En fin de compte, je pense que la course a été difficile et je ne pensais vraiment pas que j’obtiendrais ce 200e podium. Ce n’est pas une mauvaise statistique, mais je n’aurais pas pu le faire sans tous ces gens formidables avec qui j’ai travaillé dans ces deux équipes."
Mais avant de monter sur la boîte, Hamilton aurait pu perdre gros suite à un accrochage spectaculaire avec son rival Max Verstappen, qui s’est finalement conclu sans abandon. Pour le Britannique, il s’agit d’un incident de course, mais cela ne l’empêche pas d’adresser un joli tacle au pilote Red Bull.
"D’après ce dont je me souviens, nous étions en train de doubler un retardataire. Je suis arrivé dans la zone de freinage, et Max est apparu pour dépasser la voiture derrière moi, alors je me suis déplacé pour défendre. J’ai laissé suffisamment d’espace à l’intérieur, mais Max a verrouillé et sa trajectoire était différente de la mienne. Je me dirigeais vers le virage et il allait tout droit. J’ai eu l’impression d’un incident de course. Il est facile de commettre ce genre d’erreur. Je ne pense donc pas qu’il doive y avoir d’hostilité. Mais bien sûr, de son côté, il y en aura toujours."
Quoiqu’il en soit, le septuple champion du monde ne s’attendait pas à avoir le rythme suffisant pour se battre avec la Red Bull en course.
"Non, je pense qu’en termes de rythme, nous n’étions pas aussi rapides qu’eux. Malheureusement, nous ne sommes toujours pas capables, surtout dans des conditions chaudes, de suivre ces gars-là. Mais dans le premier relais, j’ai été vraiment surpris de voir que j’étais capable de m’accrocher à Max. Et je n’avais même pas besoin de pousser trop fort pour rester à une seconde, ou à peu près, de lui. J’ai donc pensé à ce moment-là que j’avais peut-être une chance de me battre pour cette place. Mais dans le deuxième relais, c’était un peu un désastre, je ne me sentais pas à l’aise. Et le vrai rythme de la voiture a commencé à se manifester, je pense, avec ces pneus durs. Mais nous avons évidemment obtenu l’undercut et la position sur la piste est clairement la clé sur ce circuit. C’est ce qui a fait la différence."