Lewis Hamilton pense que la F1 devrait se contenter des vibreurs comme limites de piste au Qatar. Selon le septuple champion du monde, ces vibreurs font perdre du temps, et suffisent à pénaliser les pilotes ne respectant pas les limites. Selon lui, Lando Norris aurait dû garder sa deuxième place après en avoir escaladé, et non perdre son chrono.
"Je pense que ces nouveaux vibreurs sont superbes" a déclaré Hamilton. "Lorsque j’ai fait le tour de la piste hier en trottinette, j’ai trouvé qu’ils semblaient grands. Mais je pense qu’ils sont en fait très bien. Lorsque vous dépassez le point le plus haut, vous perdez du temps, donc je n’ai pas l’impression qu’il y ait besoin d’avoir des limites sur ce circuit."
"C’est quelque chose que les nouveaux commissaires ont introduit il y a quelques années. Lando devrait être ici. Je pense que nous pouvons prendre ces vibreurs comme un bon apprentissage. Nous pouvons utiliser ces vibreurs sur un certain nombre d’autres circuits."
Les circuits homologués pour la F1 et le MotoGP doivent se conformer aux normes des deux championnats, et c’est le cas de Losail qui accueillera le MotoGP le moins prochain. Hamilton y voit la possibilité d’adopter ces vibreurs ailleurs : "Il est évident que le MotoGP est d’accord avec ces vibreurs et que nous pouvons les avoir en Autriche, par exemple."
"Lorsque vous les dépassez, vous devriez être en mesure d’en utiliser le plus possible, mais lorsque vous les dépassez, vous perdez du temps. La ligne blanche ne devrait donc pas être nécessaire, mais de toute façon, ce n’est pas à moi de décider."
Max Verstappen rejoint son rival et est convaincu qu’il n’y aurait pas besoin d’une autre solution que ces vibreurs, qu’il trouve même trop agressifs : "Je pense que ces bordures sont un peu meilleures. Je ne pense pas que les gens qui sont allés au delà aient gagné du temps."
"C’est juste un peu ennuyeux parce que si vous êtes un peu plus large, vous endommagez potentiellement votre plancher et vous perdez du temps. Je pense que c’est déjà un gros point positif par rapport à la dernière fois que nous sommes venus ici."