Lewis Hamilton ne sait pas encore ce qu’il fera en 2022 mais le pilote Mercedes F1 l’assure déjà : ce n’est pas une série de déconvenues ou, pire, une perte du titre mondial, qui orientera son choix quant à une prolongation ou non de sa présence en Formule 1.
Le Britannique pourrait s’approprier tous les records cette saison avec un 8e titre mondial, battant ainsi toutes les plus belles statistiques de Michael Schumacher. Mais il pourrait aussi en rester à 7, au niveau de l’Allemand et quitter la F1 sans ce record absolu qui en ferait, sur le papier, le meilleur pilote de l’histoire.
"Quoi qu’il arrive cette année, ma situation n’aura rien à voir avec le fait que nous gagnons ou pas le championnat. Et je peux même ajouter que je ne suis pas du genre à partir lorsque les choses deviennent plus difficiles," explique Hamilton avant le 2e Grand Prix de la saison, à Imola, où Red Bull pourrait à nouveau lui mener la vie dure.
"Oui, je ne voulais un contrat que pour une seule année mais j’ai dit à Toto (Wolff) que ce serait bien que la prochaine fois nous parlions bien plus tôt qu’en janvier. Mais je tiens à dire que je suis totalement impliqué dans ce sport, que j’aime ce que je fais. Oui, nous allons avoir une grande bataille et cela va pencher d’un côté ou de l’autre. Et c’est ce que j’ai toujours demandé, toujours aimé."
Est-ce à dire que Lewis Hamilton se voit déjà prolonger pour 2022 et plus ? Probablement...
"A l’heure actuelle, je ne sens pas que c’est la fin qui arrive. Bien entendu il y a de nouveaux règlements qui se profilent pour l’année prochaine et je trouve cela excitant. Cela ne me fait pas peur. Je ne me sens donc pas au bout du chemin. Qu’en sera-t-il dans 8 mois ? Nous verrons si je suis prêt à m’arrêter ou pas du tout. Je ne le pense pas, personnellement, mais on ne sait jamais."
Et que se passerait-il s’il décidait de s’arrêter de piloter ? Le verrait-on encore dans le paddock ou chez Mercedes F1 ? Sa bataille pour la diversité n’aurait pas le même écho sans volant entre les mains...
"Je pourrais rester impliqué en F1 après ma retraite et je pense que je le veux, c’est une bonne question. Mais il m’est difficile de penser maintenant au moment où je ne ferai plus de courses."
"En grandissant, j’ai appris que changer les choses quand on est impliqué est plus facile et on réussit mieux à informer, à envoyer des messages positifs, à encourager les gens, à pousser pour un meilleur avenir."