En marge de sa course à domicile, en Grande-Bretagne, Lewis Hamilton a été interrogé quant au fait que certaines personnes jugent son succès entièrement dépendant de sa monoplace. Le quintuple champion du monde ne se laisse pas atteindre par ce genre de critiques.
"Cela ne m’intéresse pas" avoue-t-il. "Je ne dis pas ça d’une manière négative, je ne laisse juste pas ça m’affecter. Tout le monde a le droit d’avoir ses propres opinions."
"Cela ne me dicte pas si je fais un un bon ou un mauvais travail, je sais si je suis performant et si j’ai plus de potentiel à tirer de moi-même. Je sais que je fais du bon travail dans mon équipe, je sais quand je ne suis pas aussi performant sur un week-end de course. J’aime piloter."
Il comprend que les gens jugent son travail mais pense que c’est très compliqué pour quelqu’un qui n’est pas pilote : "Pour les gens, c’est difficile d’avoir la réponse car nous ne sommes que 20 à piloter ces voitures et personne dans le domaine public, ou parmi vous, n’a le privilège de piloter ces voitures comme nous, dans le feu de l’action. Ce qui est dommage."
"Moi aussi, parfois je joue au basket et je me sens comme LeBron [James] pendant une seconde, ou Steph Curry. Parfois, je joue au tennis avec mon père et je suis mauvais, nous ne sommes pas très bons au tennis chez les Hamilton, mais il suffit que la balle passe au-dessus du filet et qu’elle soit bien placée dans le coin après un bon service pour que je me sente comme [Roger] Federer pendant une seconde."
Une façon de ressentir le sport qui n’est pas possible, selon lui, en Formule 1 : "Vous ne pouvez pas monter dans une Formule 1 et faire un tour comme je peux le faire en disant ’j’ai eu l’impression de le faire comme Lewis le fait’."
"C’est un peu difficile à comparer et à voir les nuances et les différences, avec la manière dont nous sommes à la limite. Mais il y a aussi des gens qui admirent cela parce que c’est un vrai spectacle et une vraie technologie qu’ils comprennent."