Lewis Hamilton a posé sur la table, après avoir remporté son 7e titre de champion du monde, un sujet sur lequel il aimerait bien obtenir satisfaction auprès de Mercedes, pour son prochain contrat : son style de vie particulier et la nécessité de disposer de temps libre entre les courses.
Cette question est cruciale parce que le pilote Mercedes sera, si rien n’est fait, dans deux mois, libre de tout contrat. Mais c’est aussi un sujet délicat, car l’an prochain, le calendrier F1 sera surchargé comme jamais avec 23 courses au menu.
Pour la BBC, Lewis Hamilton a donc mis la pression sur Toto Wolff et consorts. Avec un premier argument dans sa botte : le télétravail est à privilégier plutôt que les réunions à l’usine !
« Cette année, nous avons montré que, par exemple, vous pouvez travailler à domicile. Je suis donc sûr que le contrat prévoira qu’il y aura beaucoup de réunions via Zoom plutôt que des jours de présence réelle, ce qui signifie que je devrais moins prendre l’avion. »
Et puis le pilote Mercedes veut aussi plus de temps à passer avec ses proches. Il voudra donc aussi moins voyager, ou voyager avec eux.
« Le temps passé avec les amis et la famille est le plus important. Si nous commençons à voyager plus [je veux] emmener ma famille quelque part et créer des souvenirs avec eux et célébrer avec eux le simple fait d’être là, et les avoir près de moi. »
Plus de temps en dehors de la course, ce sera aussi nécessaire à Lewis Hamilton pour s’engager pour la diversité notamment à travers sa Commission.
« Je veux d’abord savoir quel est le vrai problème afin que nous puissions le résoudre efficacement. Je travaille avec la Royal Academy of Engineering à Londres, nous avons cette incroyable commission. Il y a des gens formidables, tous des universitaires, certains travaillent sur le terrain dans les communautés noires, d’autres en politique. »
« Cette recherche que nous menons essaie de comprendre pourquoi il y moins de jeunes noirs qui postulent dans les disciplines STEM [science, technologie, ingénierie et mathématiques]. Quels sont les obstacles ? »
Mais la Commission Hamilton ira-t-elle jusqu’à introduire des quotas forcés ?
« Vous voulez que les gens gagnent leur poste au mérite. Personne ne veut être mis au pied du mur, nous ne voulons pas obliger ces équipes à embaucher des personnes, des minorités, dans le seul but de remplir un poste. »
« Nous voulons créer une opportunité pour les personnes qui sont réellement instruites et qui ont gagné le droit [d’être là]. »