Physio la plus connue du paddock de F1, Angela Cullen ne travaille plus aujourd’hui avec Lewis Hamilton : à l’initiative du pilote britannique (selon Toto Wolff qui avait fait une petite boulette…), le duo iconique s’est séparé en début d’année.
A plusieurs reprises, Lewis Hamilton a souligné (voir notre article) que cette séparation n’était en aucun cas le signe d’une mésentente ; l’amitié reste de mise entre Cullen et lui ; cette évolution était simplement naturelle après tant d’années passées ensemble.
Mais désormais, qui s’occupe de la santé physique, et mentale, de Lewis Hamilton ? Le pilote Mercedes en a dit plus dans le paddock de Miami.
« Mon organisation est légèrement différente. »
« Le rôle [de Cullen] est partagé entre deux personnes. »
« Ce que j’ai, en ce moment, est génial. Une personne, Stevo, est avec moi depuis ma première course chez McLaren. »
« Il est également venu avec moi chez Mercedes lorsque je suis passé de McLaren à ici en tant que technicien de boîte de vitesses. Il a ensuite occupé plusieurs fonctions différentes et il m’aide en ce moment. »
Précisons que ce Stevo est Stephen Lord, ancien coordinateur de l’équipe de course chez McLaren.
Lewis Hamilton poursuit l’explication de sa nouvelle ’team’...
« Sinon, je travaille avec quelqu’un qui s’occupe de mon entraînement, Kylie. »
« J’ai Santi ici aussi, j’ai Penni. Je dispose d’une excellente structure de soutien. »
Penni Thow est quelqu’un de fondamental dans la structure de Lewis Hamilton : elle est manager de talents dans le domaine du sport et des médias aux États-Unis. C’est notamment elle qui s’occupe de négocier les contrats de Lewis Hamilton.
« Le reste de mon équipe est identique. Nous restons constamment en contact. »
« Nous serons toujours présents dans la vie de l’autre, nous attendons toujours la prochaine aventure amusante, qu’il s’agisse de sauter en parachute ou d’escalader le mont Everest ensemble à un moment ou à un autre. Qui sait ? »
« Et nous continuerons à nous soutenir mutuellement dans nos parcours de vies. »
A désormais 38 ans, Lewis Hamilton estime-t-il que sa récupération physique est au même niveau que durant les années McLaren par exemple ? Quels défis rencontre-t-il aujourd’hui ? Plus que par le passé ?
« Ma récupération est meilleure parce que je suis plus concentré dessus - plus que je ne l’ai jamais été auparavant. Quand j’avais 22 ans, je ne me concentrais pas sur ma récupération. Je ne savais même pas ce que c’était. Je rentrais chez moi, je mangeais probablement une pizza, sans savoir ce que je devais faire le lendemain. »
« Je n’avais pas de spécialistes autour de moi pour m’aider à y faire face. »
« J’avais un kiné, mais nous ne faisions pas grand-chose. Nous nous entrainions ensemble, nous nagions ensemble, mais autrement, je ne connaissais pas tous les détails concernant l’alimentation, la reconstitution des liquides perdus, les étirements, toutes ces choses différentes. »
« Je ne faisais pas cela à l’époque. Mais je veux dire que je ne sais pas si les pilotes de l’époque étaient en aussi bonne forme, alors ils étaient probablement moins en forme que nous aujourd’hui… parce que nous nous entraînons beaucoup plus qu’eux à l’époque. »