En tant que pilote de F1, on pourrait penser que Lewis Hamilton a connu ses plus gros dangers en compétition. Mais le septuple champion du monde de Formule 1 a révélé que le moment le plus terrifiant de sa vie, où il a cru mourir, s’était produit en surf.
"Le plus gros wipeout que j’ai eu, c’était avec Kelly Slater" a-t-il révélé dans l’émission Hot Ones. "Il y avait des vagues de 3 mètres et Kelly m’a dit ’Il n’y a pas moyen que tu sortes de là, tu es fou’. Quand j’ai commencé à essayer de pagayer, j’ai été aspiré dans la ’kill zone’."
"J’ai été aspiré, je me suis retourné et j’ai vu une série de quatre vagues arriver et j’ai eu l’impression que c’était fini. En lançant ma planche, j’ai plongé et attrapé le récif et j’ai entendu la vague s’écraser derrière moi. Ma planche a été arrachée et s’est cassée en deux."
"Je suis remonté, manifestement à bout de souffle, et la vague suivante arrivait, alors je suis redescendu, j’ai attrapé le récif à nouveau et une autre vague est arrivée. J’ai fait ça trois fois. Je me suis relevé, je n’avais presque plus d’air. J’ai failli me noyer mais j’ai réussi à revenir à la nage. Mais après ça, je me suis dit : ’Ok, bravo à ces surfeurs’."
Dans l’émission, il a aussi parlé du défi de faire un film sur la F1, comme celui qu’il prépare : "Les films de course, j’ai l’impression qu’il est très difficile de les capturer... On ne peut pas avoir un camion qui nous suit et nous filme à 20 miles à l’heure, tout est simulé à une vitesse plus lente et ils accélèrent. Mais là, c’est du temps réel, de la vitesse réelle."
"Je pense que si vous revenez à Steve McQueen, par exemple, à l’époque, il y avait des hommes allongés à l’avant d’une voiture avec une caméra... mais aujourd’hui, nous disposons de toutes ces nouvelles technologies incroyables, alors je pense que Joe (Kosinski, le réalisateur), honnêtement, va épater les gens."
Il a aussi répondu à une question sur la compétition elle même, sur sa préférence entre chasser et être chassé : "C’est plus facile de chasser. Mais j’ai appris à maintenir la chasse même en tête. Ce que je fais, c’est que je m’imagine devant, et je me chasse moi-même. C’est ce qui me garde concentré."
Enfin, le Britannique a aussi révélé qu’il est parfois défié au feu rouge par des gens qui le reconnaissent : "J’ai vu des gens qui se trouvaient au feu rouge et qui voulaient faire la course. Quand j’étais jeune, je me disais ’je vais fumer cet imbécile’."
"Maintenant, j’ai beaucoup de gens en colère au volant parce que souvent, quand je conduis de manière décontractée, je ne vais pas quelque part pour le travail ou quelque chose comme ça, donc je suis en vitesse de croisière et les gens sont plus pressés que moi."