Lewis Hamilton a prolongé son contrat avec Mercedes F1 de deux ans. Le Britannique aura alors passé dix ans dans l’équipe et aura 38 ans. Il a toujours dit qu’il ne se voyait pas rester en Formule 1 à 40 ans, et il sous-entend qu’il pourrait décider d’arrêter au terme de ce nouveau contrat.
"Trente-huit ne semble pas si mal !" s’est amusé le Britannique. "Quand j’aurai 38 ans, il y aura un moment où j’aurai envie de passer à d’autres choses. Je ne fais jamais les choses à moitié, donc je ne vais pas continuer en F1 à 80% ou 70%."
"Je suis ici pour gagner donc s’il y a un point où je sens que je ne veux pas m’impliquer en termes de temps ou d’effort, d’énergie ou de mental que ça prend, ce sera pour moi le moment de m’arrêter."
"Mais je ne prévois pas de rester ici jusqu’à mes 40 ans. J’espère avoir quelque chose d’autre de passionnant à faire après. Quoi qu’il en soit, quel que soit le moment où j’arrêterai, ce sport et son côté compétition vont me manquer, c’est sûr."
Hamilton reconnaît qu’avoir certains records a été inconsciemment un accomplissement d’objectif. Mais malgré ses périodes de domination, il trouve toujours des défis à relever.
"Lorsque j’ai atteint les 100 poles, cela m’a fait me demander ’quelle est la prochaine étape ?’ Mais comme je l’ai dit, je suis constamment mis au défi, ce n’est jamais facile. Nous devons constamment pousser et progresser."
"C’est une lutte constante dans ce sport d’essayer d’avoir la bonne voiture chaque week-end, d’essayer de comprendre les pneus, la configuration aéro, chaque piste est différente, avec différentes surfaces, et chaque composé est différent."
Il sait aussi que la concurrence est de plus en plus intense : "Il y a des jeunes qui arrivent et qui sont très bons, il y a Red Bull qui a un package incroyable cette année. McLaren a vraiment progressé et je suis très heureux pour eux.
"C’est excitant, c’est le peloton le plus serré que nous ayons jamais eu, et je suis impatient de voir ce que l’année prochaine nous réserve en termes de proximité, j’espère que ça restera comme ça."
"Bien sûr, j’espérais que les choses continueraient comme au début de la saison mais Red Bull a évidemment fait un grand bond en avant dans les performances et ils veulent gagner cette année. Au point de sacrifier 2022 ? Nous verrons. Mais quand je me réveille, je pense toujours à la course et aux batailles difficiles qui m’ont rapproché, moi, l’équipe et mes ingénieurs."
Enfin, le septuple champion du monde n’a pas soutenu les affirmations de Wolff selon lesquelles il a évoqué sa retraite.
"Je ne me souviens pas de cette conversation, mais s’il a dit que le sujet se posait, alors c’est ce qui s’est passé. Évidemment, ce n’était pas la chose la plus importante pour moi, et je ne me suis pas laissé distraire. Cette fois, le processus de négociation a été beaucoup plus facile et tout s’est passé très rapidement."