Le patron de l’équipe Mercedes F1, Toto Wolff, n’a pas hésité à répondre aux révélations de Christian Horner concernant ses contacts avec Lewis Hamilton.
S’adressant aux médias, Wolff a déclaré que les récents commentaires et déclarations de Horner aboutissaient à une "remise en question de sa personnalité".
"Je ne sais tout simplement pas ce qui motive ce gars ! Nous ne comprenons pas sa réflexion quand il lance ce genre de choses."
"Ce qui s’est passé, c’est que Christian, par l’intermédiaire d’une agence avec laquelle nous travaillons, a voulu avoir ses coordonnées pour parler d’un baquet."
"C’est comme ça que tout s’est passé, c’est Christian qui a voulu connaitre sa disponibilité."
"Lewis a eu un échange avec Christian – dont il m’a immédiatement parlé, qui ne concernait pas un baquet, mais c’était juste du blabla."
"J’ai vu cet échange. Donc je ne sais pas ce qui le pousse à sortir ça. Il a gagné la saison. Qu’il en soit heureux, mais qu’il reste humble. Qu’il en profite."
"Il a aussi relancé la polémique sur Abu Dhabi 2021, ce qui est complètement hors de propos. C’est une question de caractère. Je me demande juste ce qui se passe là-haut dans son crâne. Il doit y avoir une remise en question de sa personnalité."
Lorsqu’on lui a demandé s’il tirait un quelconque plaisir de la rivalité que lui et Horner ont eue ces dernières années, en tant que dirigeants respectifs des équipes les plus récemment dominantes du sport, Wolff a été clair.
"Je n’ai pas de rivalité avec Christian parce qu’il ne m’inspire rien. Je crois à la construction de l’ennemi et au fait de regarder les gens qui vous motivent, vous ennuient, que vous voulez battre."
"J’encourage tout le monde dans l’entreprise à découvrir de qui il s’agit. Passez du temps sur LinkedIn. Voyez de qui il s’agit en ce qui me concerne."
"J’ai deux fenêtres ouvertes en permanence sur mon ordinateur portable. Deux personnes mais ce n’est personne en Formule 1. Je ne peux pas vous le dire. Mais c’est quelqu’un du monde de la finance et un autre du monde de la technologie."