Il y a eu beaucoup de confusion hier soir, après la pole de Max Verstappen au Grand Prix du Mexique. Le Néerlandais allait-il être placé sous enquête de la FIA après ses paroles lors de la conférence de presse ?
Lewis Hamilton l’espérait en tout cas quand il a entendu que le pilote Red Bull n’avait absolument pas levé le pied au passage de la Mercedes accidentée de Bottas.
"Valtteri était juste devant moi. J’ai pris le virage, j’ai vu des débris pas terre et j’ai ralenti alors qu’il n’y avait pas de drapeau jaune encore. J’ai hésité parce que je savais qu’il s’était passé quelque chose devant moi. J’ai hésité à remettre la puissance puis j’ai vu le crash," explique Hamilton.
"Max est passé après moi et il dit qu’il n’a pas levé le pied. Pour moi c’est très important que la FIA soit très, très ferme dans ces cas-là," ajoutait-il avant d’apprendre la pénalité finalement infligée à Verstappen.
"On a déjà vu dans le passé, à Monaco par exemple en GP2 avec Maldonado (en World Series by Renault en réalité) renverser un commissaire. Ces gens sont des bénévoles qui risquent leur vie pour nous."
"Si vous avez des pilotes qui n’en ont rien à foutre et n’obéissent pas aux règles.... En plus il n’avait pas besoin de rester à fond, il avait déjà la pole et après ce crash c’était fini pour tout le monde."
"Je ne sais pas quoi dire d’autre si ce n’est qu’on a eu de la chance qu’il n’y ait pas eu de commissaire en piste au moment du passage de Max. Ou que Valtteri ne soit pas projetté au milieu de la piste avec des commissaires déjà sur place. Le fait que Max ait ignoré ça, ce n’est vraiment pas génial. J’espère que les bonnes décisions seront prises. Les pilotes doivent respecter ce genre de choses."
Verstappen a expliqué qu’il n’avait pas eu de drapeau jaune sur son volant.
"Peu importe, ce n’est pas une excuse. On voyait les drapeaux en bord de piste. Ce n’est pas une excuse. Il dit qu’il les a vus. Et il n’a pas souhaité réagir. C’est grave."